Les retraités osent se faire du bien !
Terminé le tricot ou la gymnastique volontaire. Aujourd’hui, les retraités apprennent à se faire du bien via des méthodes à la mode comme le yoga du rire, la réflexologie… A Vire-Normandie, ils sont de plus en plus nombreux à oser se faire du bien.
« Faites bien la pince avec vos deux doigts autour du poignet plusieurs fois. L’air de rien, là, vous êtes en train de travailler sur vos ovaires » . Ne vous y méprenez pas. Vous n’êtes pas dans une secte bizarre où un gourou tente de convertir ses adeptes.
Le Clic du Bocage
Il est midi à la salle Chenedollé à Vire. Maria- Iléna Gomès, a étudié la rigologie à l’Ecole du positif à Rennes. Elle est en train de donner un cours de réflexologie à un groupe de retraitée du Bocage. L’initiative de ces séances revient au Clic du Bocage (Centre local d’information et de coordination). Une structure financée notamment par le conseil départemental et qui s’occupe d’apporter aux personnes âgées de plus de 60 ans des ateliers multiples et variés autour du bien être. « Les gens ont besoin de se détendre. Effectivement dans le temps, ils prenaient moins soin d’eux. Aujourd’hui, ces techniques sont à la mode. Il suffit juste d’ouvrir son esprit pour profiter de soins millénaires complètement oubliés » , ajoute le professeur.
Diminuer les douleurs
C’est ainsi qu’un vendredi par mois, elle va permettre à un petit groupe de volontaires d’enchaîner du yoga du rire puis de la réflexologie. Pour ceux qui pourraient douter de l’efficacité de ce type de pratiques, la professionnelle explique : « Le yoga du rire est très bon pour les personnes âgées car il permet de libérer de l’endorphine et donc de diminuer les douleurs. Il stimule les défenses immunitaires et c’est bon à l’approche de l’hiver et il stimule le transit intestinal » .
Après une bonne tranche de rigolade, les participantes se prennent en main. Cette fois, elles s’auto- massent en appuyant sur les terminaisons nerveuses qui se trouvent dans la paume des mains ou autour des poignets. « Une bonne façon de prendre sa santé en main » comme le rappelle Maria-IIéna Gomès que les hôpitaux proposent de plus en plus. « Il ne s’agit pas de guérir une maladie, mais de favoriser l’autoguérison. « Lorsque le corps va bien, le mental aussi » , ajoute-t-elle.
Un concept qui n’a pas échappé à l’ancienne génération qui en redemande d’autant plus que tout est gratuit. Ainsi de nouveaux ateliers sont à l’étude pour 2018 dans différents territoires du Bocage, de l’Orne et de l’Avranchin. En attendant, il est toujours possible d’aller rejoindre les ateliers virois.