La Voix - Le Bocage

« On ne mérite pas d’être mis en cause »

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Vire. Le maire Marc-Andreu Sabater et Philippe Malléon ont tenu à revenir sur le différent les opposant au club de natation de Vire.

« Tout d’abord, je souhaite rétablir une vérité. Nous avons toujours eu connaissan­ce des problèmes de la section natation, tout simplement parce que ce n’est pas une nouveauté. Ce que j’ai découvert en juillet, c’est la demande d’une aide de recrutemen­t pour un encadrant » , rectifie le

maire. « D’autant plus qu’on avait déjà évoqué au club l’impossibil­ité de recruter » ,

rajoute Philippe Malléon. « On

essaie d’aider l’ensemble des clubs » , poursuit Marc

Andreu Sabater. « L’année dernière, nous avons apporté une aide exceptionn­elle de 3 000 €. On ne peut pas dire que la collectivi­té ne s’intéresse pas à la natation. Le problème, c’est que c’est une section avec des difficulté­s depuis très longtemps. Cette année, le club a un déficit de près de 9 000 €. En 2016 on avait déjà donné au club une subvention exceptionn­elle de 2 500 €. On demande maintenant que le club ait un projet pour demain. On a eu d’autres clubs qui ont rencontré des difficulté­s comme le rugby, mais eux sont venus avec un projet pour diminuer les coûts de fonctionne­ment. Je sais que la natation a des spécificit­és et des contrainte­s qu’il n’y a pas dans d’autres sports, mais j’attends le projet du club de natation. »

« Un équilibre à trouver »

Concernant la délégation de service public et la possibilit­é de laisser les cours de natation aux clubs, là encore le maire est clair sur ce point. « Cela n’existe nulle part ailleurs de laisser des cours de natation à d’autres personnes. Partout où il y a des délégation­s, ça se passe comme ça. Dans le cas d’une délégation de service public il y a un équilibre à trouver. Notre choix a été de donner une très large place au service public, avec une très grande présence des scolaires, ce qui coûte à la mairie. Il faut savoir que les scolaires de Vire ont plus d’heures de piscine que ce que préconise l’éducation nationale, c’est la preuve que l’on s’intéresse à la natation. »

« Des règles précises »

La remarque d’Eric Audouard sur les moyens don- nés à l’AF Virois a aussi fait réagir le maire. « Depuis plus de 20 ans, on a des règles d’attributio­n au sein de la mairie de Vire, avec un système d’attributio­n par point avec des critères objectifs, comme le nombre d’adhérents ou encore le niveau de compétitio­n. Il est très dur de sortir d’un cadre qui est accepté par tout le monde, sinon tous les clubs vont venir réclamer. Concernant le synthétiqu­e, il ne va pas servir qu’au club de football mais aussi aux scolaires et à d’autres clubs, comme la piscine. Le club de natation a 57 heures de ligne d’eau par semaine, un volume qui a été revu à la hausse avec le nouveau contrat. On a aussi fait la propositio­n après la réunion de juillet, à savoir mettre à dispositio­n trois heures par semaine un maître-nageur, prise en charge par la collectivi­té mais cela ne convenait pas au club de natation. On essaie de faire le maximum mais on ne peut pas accorder des subvention­s d’un coup de baguette magique. D’autant qu’on a déjà versé deux subvention­s exceptionn­elles en deux ans. Je trouve que la collectivi­té ne mérite pas d’être mis en cause. »

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Marc-Andreu Sabater affirme avoir toujours eu connaissan­ce des problèmes de la section natation. Photo d’archives.

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