Vivez la « Passion patrimoine » !
L’association pour la valorisation du patrimoine en Pays Séverin (AVPPS) et Le Labo de Landelles-etCoupigny propose, « Passion patrimoine », autour des notions de biens communs et d’héritages collectifs.
Dans les celliers rénovés de l’abbatiale de Saint-Sever, accessibles aux personnes à mobilité réduite, l’association pour la valorisation du patrimoine en Pays Séverin (AVPPS) présente une rétrospective partielle de ses 20 ans d’activités. « On expose les blasons des localités et des familles nobles de la région » , annonce la présidente, Annick Ordronneau. « C’est intéressant pour ceux qui désirent faire des recherches héraldiques ou généalogiques. »
Le granit et les calvaires
Le granit sera aussi à l’honneur, avec une exposition qui à l’origine avait été organisée en partenariat avec le Salon des fourrages et des initiatives rurales (Safir). « Une organisation de jeunes agriculteurs dynamiques qui organisent une manifestation tous les deux ans » , intervient Georges de Coupigny, ancien président. Les visiteurs découvriront également quelques panneaux sur la fabrication du papier, avec des illustrations puisées dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert et des commentaires de Marie-Jeanne Villerois, directrice du musée de Vire. À l’affiche également, les 18 clochers de l’ex-canton de SaintSever, ainsi que les calvaires, avec un hommage à l’abbé Yves Langlois, président d’honneur de l’association, à l’initiative de la restauration de nombreux calvaires sur le territoire. Enfin, un film sera diffusé sur le bouleversement que la Première Guerre mondiale a provoqué sur la vie d’une famille.
Déambulation dans les archives de Landelles
Le Labo est un espace dédié aux arts de la parole, au théâtre, aux arts visuels et à l’écriture. « Nous présentons deux séances de vagabondage dans les archives de Landelles » , annonce Dominique Birien, du Labo. « On va volontairement casser la chronologie, il s’agit réellement d’une déambulation au fil des images. » Le public découvrira notamment des fêtes communales qui ont disparu, comme la fête de l’électricité ou la fête de l’eau. Des lectures de textes par deux co- médiens, compléteront la soirée, ainsi des ponctuations sonores par un jeune musicien. « On découvrira la force poétique de l’écrit, notamment dans les échanges de correspondance, mais aussi dans des procès ou des inventaires. Cela nous a touchés et fait rire. C’est très théâtral ! Alors, poussez la porte par curiosité ! »