La Voix - Le Bocage

Le jardin partagé se dévoile

- Paul Le Meur

Samedi 16 septembre, les membres de l’ASL Noyers-Missy ouvraient les portes de leur jardin partagé, situé dans la cour intérieure du presbytère de l’église. Un jardin ouvert deux fois par semaine, et qui ferait des envieux chez les jardiniers amateurs.

Noyers-Missy.

Au sein de l’ASL Noyers-Missy, on peut faire du Yoga, du Badminton, du V.T.T mais aussi du jardinage. Une possibilit­é que les habitants de Noyers-Bocage doivent à Hubert Robillard et Yannick Ozenne, deux membres de l’équipe à l’origine de ce jardin partagé, et qui ont décidé il y a deux ans de rejoindre cette plus grande associatio­n pour en devenir une section. « Cela nous permettait de ne pas avoir à se constituer en associatio­n » , explique Hubert Robillard.

Une belle diversité

Dans ce jardin partagé, on retrouve une belle diversité dans les plantation­s. Des épinards, des navets, des radis noirs, beaucoup de pommes de terre, mais aussi des légumes un peu plus rares, comme les haricots mange tout. « Ce sont plus précisémen­t des Merveille de Venise. Les anciens avaient toujours des haricots mangetout dans leur jardin, alors nous aussi on a décidé d’en planter. C’est un produit excellent et toujours tendre » , précise Yannick Ozenne. Les légumes anciens ont aussi leur place, comme les topinambou­rs.

Les jardiniers passent deux fois par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin, avec chacun leurs petites astuces pour avoir les plus beaux légumes possible. « Ici, on a planté en alternance des poireaux et des carottes, car on dit que ce sont deux espèces qui se protègent mutuelleme­nt. » Et à voir les feuillages des carottes, on imagine que les légumes ont bien profité des soins des jardiniers.

Une organisati­on naturelle

Dans le cabanon qui contient tous les outils, une petite liste des tâches à effectuer, sans noms assignés. « Chacun trouve sa place naturellem­ent. On a les hommes qui ont plus tendance à utiliser les gros outils, et les femmes qui se dirigent vers les tâches plus délicates, mais tout le monde choisit de faire sa part du travail » , raconte Yannick Ozenne. Un travail dont le fruit est partagé équitablem­ent entre les adhérents. D’ailleurs a la fin de cette matinée portes ouvertes les membres de l’associatio­n se retrouvaie­nt pour un piquenique, partagé une fois de plus.

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Yannick Ozenne et Hubert Robillard devant les haricots mange tout.

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