Marc Andreu Sabater : « Des accusations infondées »
Le président De la Vire au Noireau n’a visiblement pas apprécié les attaques des trois maires de l’ex Condé Intercom. Dans un communiqué, Marc Andreu Sabater leur répond.
« Ayant choisi de ne pas former, ou de ne pas rejoindre une commune nouvelle, alors que la plupart des autres communes de l’Intercom le faisaient, ils s’estiment aujourd’hui lésés ou victimes de choix de la très grande majorité des élus de la communauté de communes.
Chacun de nos concitoyens sera à même de juger dans quelques années de la pertinence des choix des uns et des autres dans un environnement qui bouge beaucoup ( regroupement des deux Normandie, objectifs de réduction des déficits publics, concurrence entre territoires…).
Concernant les attributions de compensation qui impliquent un reversement de certaines de ces communes à la communauté de communes, la méthode de calcul a été soumise à l’approbation des services de l’État qui l’ont intégralement validée.
Les accusations de parti pris ou de règlements de compte contre ces communes sont donc totalement infondées et injustes vis-à-vis des élus qui ont travaillé pendant des mois sur ces sujets techniquement complexes et approuvé très majoritairement les conclusions de ce travail.
Concernant le Spanc (Service public d’assainissement non collectif), les communes de l’ex Condé Intercom pourront mener leur programme actuel à terme.
Toutefois, une grande majorité des élus n’a pas souhaité prendre la compétence réhabilitation tant que nous n’avons pas la garantie d’un financement pérenne permettant de répondre à des demandes de réhabilitation des installations d’assainissement qui viendront, par centaines probablement, de tout le territoire de la com- munauté de communes et auxquelles nous ne pourrions pas répondre positivement, faute de moyens financiers.
Notre responsabilité d’élus est donc de ne pas prendre une compétence que nous ne pourrons pas assumer. L’Intercom de la Vire au Noireau est une nouvelle collectivité qui se met en place progressivement. Toutes les communes, quelle que soit leur taille, y ont leur place et pourront en tirer bénéfice dans la durée.
C’est elle qui porte le développement, notamment économique, du territoire dont on sait qu’il profite à tous. Les habitants des villes, des bourgs ruraux comme des campagnes sont aussi ceux qui travaillent dans les entreprises, les exploitations agricoles, les entreprises artisanales, les commerces, les administrations ou les services publics où qu’ils soient. Ce sont eux qui font vivre les communes et les associations.
Faire le pari de l’intercommunalité, donc de l’union, c’est faire le pari du développement.
Faire le pari de l’entre soi, c’est abandonner l’ambition de proposer demain des équipements et des services de qualité et de proximité pour nos concitoyens. Tous les élus de notre intercom- munalité sont les bienvenus pour participer positivement à sa construction et son développement. »