La Voix - Le Bocage

Nuit et jour à notre secours

Depuis un an, il veille sur les routes du Bocage et ses usagers avec ses véhicules jaunes. Il, c’est Rémy Haustan, propriétai­re de la société BLC Assistance. Un profession­nel qui considère son métier comme une passion.

- Paul Le Meur

Si vous pénétrez dans le bureau de Rémy Haustan, vous avez de la chance de voir sur les onglets ouverts sur son ordinateur un site pas comme les autres qui résume bien son état d’esprit concernant sa profession : Fier d’être dépanneur. « Pour moi le dépannage c’est vraiment une passion. C’est la passion de porter assistance aux personnes de jour comme de nuit » , témoigne Rémy Haustan, la flamme dans le regard. Comme pour les camionneur­s, les dépanneurs forment une vraie communauté, une famille. « J’ai découvert le dépannage sur Paris en côtoyant des amis dépanneurs. D’ailleurs tous mes amis sont dépanneurs » , précise le dépanneur.

Néanmoins, si c’est la passion qui l’anime, dépanner n’est pas toujours du plaisir. « Quand on est appelé en dépannage, on a une décharge d’adrénaline, d’autant plus qu’on ne tombe jamais deux fois sur le même accident alors il faut être prêt à tout. On doit aussi être très fort psychologi­quement. »

D’ailleurs, pour le néo-virois, un dépannage idéal c’est avant tout un dépannage sans victime. « On veut toujours que ce ne soit que de la tôle froissée, on est humain avant tout. » En ce qui concerne les dépannages qu’il apprécie le plus, « c’est ceux qui se déroulent sur la voie publique et qui se dégagent vite, et également lorsqu’un véhicule a atterri en forêt et qu’il faut venir le chercher avec le treuil, que ça demande de la technique. »

Une bonne collaborat­ion

À Vire, Rémy Haustan est le seul dépanneur habilité à intervenir sur la voie publique. « Ce sont les gendarmes qui nous contactent ou les pompiers. On a une très bonne collaborat­ion avec eux, ils apprécient notre rapidité de services, d’autant qu’avant il n’avait pas de moyen humain et matériel. » C’est ce qui explique que l’on voit si souvent les véhi- cules jaunes du dépanneur sur les routes du Bocage.

Rémy intervient aussi dans le cadre de contrats d’assistance, qui l’oblige quelques fois à mettre la main dans le cambouis. « Les sociétés d’assurances nous obligent à faire des interventi­ons rapides, comme une batterie déchargée ou encore des plaquettes de frein défectueus­es. Le but, c’est que les véhicules repartent le plus vite. »

3 véhicules, 3 interventi­ons

En termes d’activité, il y a plusieurs périodes qui sont plus propices aux accidents. « Les périodes de grand froid, de pluie pour des raisons évidentes, mais aussi quand il fait beau. Les gens sont plus détendus et font moins attention. » D’ailleurs, le profession­nel a un conseil pour éviter les accidents : « Quand vous voyez que c’est humide ou verglacé, il faut rouler doucement, quitte à arriver en retard au travail. Même en ligne droite, vous n’êtes pas à l’abri d’une sortie de route. »

Pour venir en secours des automobili­stes, Rémy Haustan a dans son hangar trois véhicules d’interventi­ons, tous différents. Le poids lourd d’abord, qui lui permet de remorquer des voitures dans un mauvais état ou qui sont en forêt, un patrouille­ur pour les réparation­s et le dépannage de proximité et enfin l’ACMAT, un camion tout-terrain utilisé dans l’armée américaine et qui permet d’aller dans les endroits les plus difficiles d’accès. Les Bocains peuvent donc rouler tranquille, Rémy Haustan veille.

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 ??  ?? Rémy Haustan est prêt nuit et jour à secourir les Bocains sur les routes.
Rémy Haustan est prêt nuit et jour à secourir les Bocains sur les routes.

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