La Voix - Le Bocage

Une soirée autour des mots

Vendredi 3 novembre, Familles Rurales relançait sa soirée slam, mais cette fois à Epinay-sur-Odon après un an d’organisati­on à Aunay-sur-Odon.

- Soirée Slam, chaque premier vendredi du mois au Bar au mètre d’Epinaysur-Odon.

« Le festival de Slam en PréBocage ayant lieu en 2018 à Villers- Bocage, on s’est dit que ce serait une bonne idée de changer de lieux » , explique Jérôme Thienette, animateur et organisate­ur de la soirée avec Marion Bigot-Flambard. C’est donc au Bar au mètre d’Epinay- sur- Odon qu’avait lieu la première soirée slam scène ouverte. L’occasion pour les jeunes de Familles Rurales, qui pour la plupart ont participé aux ateliers slam du collège organisé dans le cadre du festival l’année dernière, de venir dire leur compositio­n devant une cinquantai­ne de personnes dans une salle à l’arrière du bar, pleine à craquer. Après avoir ouvert la soirée, Marion Bigot-Flambard a rappelé aux timides qu’ « Un texte dit c’est un verre offert ! » « Mais attention, 10 textes dits c’est toujours un verre offert » , at-elle rajouté dans un sourire.

Ce sont les collégiens qui ont lancé la soirée, habitués désormais aux performanc­es scéniques. L’occasion de parler des transforma­tions de l’adolescenc­e pour l’un, et également du harcèlemen­t pour une autre, avant de laisser la place à des participan­ts un peu plus âgés.

« C’est ce qui est bien dans ce genre d’événement, c’est qu’on a un mélange de jeunes et de moins jeunes, de personnes de villes différente­s. Ça permet d’avoir une soirée riche en surprise et diversifié­e » , précise Jérome.

Une soirée intergénér­ationnelle

Parmi les plus âgés, Lucien Dumottier, 67 ans et qui a découvert le slam dans le cadre des animations de l’année dernière à l’Ehpad (Etablissem­ent d’hébergemen­t pour personnes âgées dépendante­s) de VillersBoc­age. Dans sa sacoche, le retraité conserve comme un trésor les textes qu’il a écrits, et qu’ils continuent d’écrire depuis l’édition de l’année dernière. « J’ai beaucoup aimé le slam. Je ne sais pas chanter alors quand il y a un spectacle je peux aussi faire du slam » , témoigne Lucien qui en plus de sa casquette de slameur, a aussi un don pour l’imitation.

Et parce que la performanc­e scénique donne faim, les jeunes de Familles Rurales proposaien­t à l’achat des sandwiches et gâteaux, histoire de reprendre des forces avant de remonter sur scène, mais aussi de financer le voyage d’une partie des artistes en herbe en Irlande l’an prochain.

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