Le député soutient les élus de Vire
Dans un communiqué, Alain Tourret, député du Calvados, revient sur la ligne Paris-Granville. Pour lui, elle n’est pas menacée malgré la mobilisation des élus de l’Orne à ce sujet et de l’étude portant sur la mise en place d’une ligne Paris-Caen-Granville.
« Elle fait l’objet de deux conventions : l’une avec l’Etat dans le cadre des trains d’équilibre territorial (TET) pour les trains Intercités et l’autre avec la Région (TER) qui garantissent le service actuel jusqu’en 2030. Elle est en outre classée ligne touristique. La Région a récemment investi 150 millions d’euros pour doter cette ligne de rames Régiolis bi- mode (électrique et diesel), financé la création d’un atelier de maintenance de ces rames à Granville, participé à la rénovation des gares avec le concours de la SNCF et des autres collectivités. La SNCF a lancé en 2013 un programme de renouvellement des infrastructures de 185 millions d’euros à échéance 2021. Ce ne sont pas là les signes d’un désengagement » .
Quant au sujet de la fermeture du guichet de la gare de Vire, Alain Tourret estime que : « Le web et la téléphonie mobile ont profondément modifié les habitudes d’achat ou de réservation de billets, entraînant une chute de la fréquentation des guichets. Cette évolution des comportements touche bien sûr la gare de Vire dont le guichet enregistre une activité en chute constante (4 transactions à l’heure en moyenne). Il n’est pas illogique de s’interroger sur la pertinence de maintenir du personnel au guichet pendant 14 h à 15 h par jour. La SNCF envisage d’automatiser la délivrance des titres de transport ou de déléguer celle-ci à des prestataires. Les élus de Vire, eux, souhaitent maintenir une présence humaine à la gare et font des propositions. Pour assurer de nouvelles activités et générer de nouveaux trafics sur ce site, ils veulent faire de la gare SNCF un pôle de mobilités et une véritable porte d’entrée sur ce territoire placé à l’interconnection des trois anciens départements basnormands. C’est un projet que je soutiens et qui fait l’objet d’échanges avec la SNCF et la Région. […] »
Alain Tourret termine : « On ne peut ignorer que le déficit de cette ligne atteint 14 millions d’euros et que seule une amélioration de l’offre commerciale et de la fréquentation permettra d’assurer sa pérennité » .