Tous solidaires le 9 décembre !
Pour la deuxième année, quatre associations viroises ont décidé de se réunir pour la journée internationale des droits de l’Homme, qui aura lieu samedi 9 décembre à Vire.
« À plusieurs on est plus forts ! » Quatre associations de Vire (Amnesty International, Frères des Hommes, Association viroise d’aide aux Réfugiés, Association des chrétiens pour l’abolition de la torture) ont décidé de se regrouper à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme. La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Mais, cette année, elle se déroulera à Vire le samedi 9 décembre. « Nous avons les mêmes buts : nous sommes toutes engagées dans le soutien et la défense du respect des droits humains. Alors nous nous sommes dits pourquoi pas faire quelque chose tous ensemble. C’est bien d’être regroupées » , explique Sylvie Le Carpentier, présidente de l’Avar.
Samedi 9 décembre, les quatre associations accueilleront le public à la Porte-Horloge (ou dans le hall du cinéma-théâtre en cas de pluie) : « Chaque association va pouvoir se présenter : les gens vont pouvoir se renseigner sur les différentes associations. »
Un arbre de la Paix, sur lequel chacun pourra accrocher un message, un poème ou même juste un simple mot, sera installé. A 11 h et 15 h, des animations musicales seront proposées avec, notamment, Alain Revet. « Nous avons souhaité associer les familles réfugiées à Vire » , souligne la présidente de l’Avar. « Il y aura des chants, de la flûte, etc. » , ajoute- t- elle. Actuellement, une quarantaine de réfugiés vivent dans la capitale du Bocage (notamment des familles syriennes, afghanes et irakiennes).
Des brioches de la Maison Paul seront également en vente. Les bénéfices de la vente seront reversés au profit des réfugiés.
Pour Sylvie Le Carpentier, la dimension collective de cet événement est primordiale : « Au lieu de faire des actions dans notre coin, on se sent plus forts comme ça. Cela permet de tisser des liens et ça a du sens. Si entre nous, on ne peut pas se rassembler, comment rassembler les gens ? On veut y croire ! »