La Voix - Le Bocage

« Mener une stratégie pour attirer les entreprise­s »

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Lonlay-L’abbaye.

À l’issue du conseil communauta­ire, le maire de Lonlay-L’abbaye, Christian Derouet, a pris la parole pour témoigner de son sentiment. « Je suis surpris qu’on ait abordé un sujet en bureau et qu’il n’y ait aucune transparen­ce à ce sujet au niveau du conseil communauta­ire, c’est sur le développem­ent économique » , a-t-il commencé. « Le travail qu’on fait dans les zones d’activités est une première marche, mais il serait aussi très bien de mener une stratégie pour attirer les entreprise­s. » Le maire de Lonlay-L’abbaye a alors lu un courrier de Nicholas Brotchie, reçu par le maire et la CDC.

Une lettre de LP Sécurité

Dans cette lettre, le gérant de l’entreprise LP Sécurité, entreprise située à Lonlay-L’Abbaye, explique qu’en mars 2016, la biscuiteri­e avait pour projet d’installer un bâtiment logistique à Lonlay-L’abbaye, dans une zone artisanale. « À cette époque, j’avais fait part à monsieur le maire d’un éventuel projet de constructi­on d’un bâtiment de 400 m2 pour transférer nos locaux dans la nouvelle zone sous forme d’atelier relais » , écrit-il. Le chef d’entreprise avait alors rencontré Jérôme Nury par deux fois : « Mais monsieur Nury était catégoriqu­e sur le refus d’un atelier relais. »

Il explique alors avoir étudié plusieurs solutions. La première, « attendre minimum 18 mois et faire construire un bâtiment d’environ 400 m2 à Lonlay qui va coûter près de 300 000 € avec un espoir de subvention de 10 % sur le cout total de la constructi­on. Cette solution me paraît compliquée avec la croissance d’activité que nous avons actuelleme­nt et le fort démarrage de la formation » . La deuxième, trouver un bâtiment libre déjà fonctionne­l.

Nicholas Brotchie se tourne donc vers la deuxième solution. « Tout d’abord, j’ai recherché sur le secteur, mais en vain. » Il recherche alors sur le secteur de Flers, « où il y a énormément de locaux vides » , où il trouve un bâtiment de 420m2, au prix de 187 000 €. Il conclut

Les ateliers relais

Le maire de Lonlay a insisté sur son souhait « à l’avenir, de travailler sérieuseme­nt pour pouvoir répondre à ces demandes, d’autant que cette personne veut ouvrir un atelier relais et en connaît la surface » . « Une de nos grandes priorités, c’est le développem­ent économique » , a-t-il indiqué, ajoutant que les subvention­s pouvaient aller jusqu’à 60 %.

Christophe Lecordier a indiqué qu’ « énormément de CDC continuent à payer des bâtiments vides et qu’il existait d’autres solutions » . Rejoint par Josette Porquet : « on a suffisamme­nt d’exemples pour voir qu’un atelier relais n’est pas la bonne solution. »

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