Le geste de Michel Fourré mis à l’honneur
Le colonel Chesnel a mis en exergue, dimanche, le geste salvateur de Michel Fourré envers deux religieuses.
Des élèves des collèges Victor- Hugo et Notre- Dame ont répondu présents à l’invitation des anciens combattants pour participer à la cérémonie d’hommage de la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc, qui s’est tenue le mardi 5 décembre.
Après un rassemblement à la mairie, le cortège s’est rendu au cimetière pour rendre hommage à deux citoyens disparus pendant cette guerre. Les collégiens ont déposé des fleurs sur les tombes de Bernard Liétard, mort pour le France en Algérie, le 18 août 1961 à l’âge de 22 ans et de Roger Tencé, mort pour la France en Algérie le 18 janvier 1955 à l’âge de 21 ans. Puis tous se sont dirigés au monument aux morts pour y déposer des gerbes et des roses par les collégiens.
Deux mains levées, il ne tire pas
Après les discours de Michel Yver, président de l’Union nationale des combattants et Bernard Viel, adjoint au maire, le colonel Chesnel a rendu hommage à Michel Fourré. Dans les années 55- 56, alors qu’il est affecté dans une unité combattante et « qu’il avait ordre de tirer sur tout ce qui bouge » , Michel Fourré a eu un réflexe humain, en ne tirant pas quand il a aperçu deux mains levées avec un chapelet au bout des bras. Michel Fourré a ainsi sauvé deux religieuses qui avaient été enlevées et retenues prisonnières pendant quatre semaines. Pour le colonel Chesnel, il était indispensable de mettre cette histoire à l’honneur lors des commémorations.