Mobilisations malgré tout…
Alors même que les déclarations du maire de Vire, Marc Andreu Sabater, se succèdent pour rassurer quant à l’avenir de la gare de Vire et de la ligne Paris-Granville, les inquiétudes subsistent. L’argumentation qui consiste à promettre un pôle mobilité dans les locaux de la gare après la fermeture du guichet ne semble pas séduire tout le monde à court terme. À long terme, c’est l’ensemble de la ligne que certains estiment menacée après les études lancées par la Région sur un nouveau tracé.
Une mobilisation des cheminots ?
Dans les rangs du syndicat CGT, l’inquiétude se traduit par l’organisation d’une action qui pourrait être menée vendredi 26 janvier. Mais le syndicat attend d’en savoir plus sur une éventuelle mobilisation des cheminots.
Le groupe bocain de la France insoumise, quant à lui, prévoit d’ores et déjà une réunion citoyenne jeudi 1er février à 20h au café « La gare des étoiles » situé en face de la gare. L’idée est d’évoquer la défense du service public ferroviaire, de la ligne Paris-Granville et celle de la gare SNCF de Vire. Le groupe a obtenu environ 2 000 signatures sur la pétition mise en circulation dans le courant du mois de décembre à Vire. Pour lui, à long terme, la France se dirige vers la privation de ce service public à l’instar de ce qui est déjà fait en Allemagne et en GrandeBretagne.