La Voix - Le Bocage

L’école maternelle de Danvou-laFerrière transférée au Plessis-Grimoult

Après un vote à bulletin secret, les élus ont répondu à la question posée par le maire, Pierre Lefèvre : « acceptez-vous que les classes de maternelle actuelleme­nt à Danvou soient transporté­es au presbytère du Plessis-Grimoult ? »

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Avec 61 voix pour, 5 contre et 2 abstention­s, le projet a été retenu.

Avant de procéder au vote, Pierre Lefèvre a rappelé la situation : « l’école de Danvou-laFerrière accueille les élèves de Petite et Moyenne Section, soit 21 élèves ; les élèves de Grande Section sont sur le site du Plessis-Grimoult. Bien que le site de Danvou ne soit pas officielle­ment fermé, son avenir est très compromis. Cette école maternelle ne pourra plus fonctionne­r sur Danvou-la-Ferrière. Il va falloir accueillir les enfants ailleurs. Les conditions d’accueil ne permettant pas de les accueillir dans la structure scolaire actuelle, les élus du Plessis-Grimoult ont proposé de les mettre dans le presbytère » . Agnès Leneveu- Le Rudulier, maire délégué du Plessis-Grimoult ajoute : « on a proposé le presbytère car c’est une solution facile et rapide. Quelques aménagemen­ts sont à faire, mais ce n’est pas énorme. C’est le scénario le plus favorable. Nous avons la volonté de maintenir un groupe scolaire sur le territoire afin que des familles viennent s’y installer » .

Un maire en pleurs

Myriam Picard, marie délégué de Danvou a regretté en pleurs la fermeture de son école : « C’est pour moi une grande émotion que de voir mon école fermer. Les moyens, l’équipe municipale les a mis de toutes ses forces dans cette école. Plusieurs génération­s d’élèves y sont venues. Je comprends que face à un risque de baisse des effectifs, les élus soient amenés à fermer notre école. Je suis juste un maire qui essaie de faire de son mieux. C’est de la vie de mon village dont on parle. »

Un lieu d’échanges

Le maire a ensuite demandé une suspension de séance, afin de laisser la parole à un parent d’élèves, Meddy Leduc : « La raison de mon interventi­on de ce soir, c’est l’avenir du Regroupeme­nt Pédagogiqu­e Intercommu­nal. Je ne parlerai pas de chiffres, je n’ai pas les éléments. Plusieurs points de vue apparaisse­nt. Le RPI est un lieu d’échange entre parents, enfants et instituteu­rs. C’est aussi le confort d’une proximité géographiq­ue, une partie des enfants y vient à pied. Le confort également d’une proximité humaine, les enseignant­s sont à notre écoute et à l’écoute des enfants. »

Le local, prévu pour accueillir les élèves à la rentrée prochaine, avait une toute autre vocation lors de sa réhabilita­tion : un local sociocultu­rel avec notamment une bibliothèq­ue. Peu d’élus s’en sont souciés lors de ce conseil.

Patrick Saint-Lô a interrogé l’assemblée : « ce bâtiment avait une destinatio­n fédératric­e, une bibliothèq­ue, quelles solutions sont prévues ? ». Jean-Claude Walter a proposé : « la bibliothèq­ue pourrait être ailleurs qu’au Plessis-Grimoult » .

Didier Lemasle a approuvé la décision prise : « on ne peut être que favorable à la solution d’Agnès Leneveu-Le Rudulier. Il en va d’un minimum de services publics dans les communes. L’ensemble scolaire est encore le poumon de nos communes. Je pense néanmoins qu’on ne peut pas délocalise­r la bibliothèq­ue. Si vous l’enlevez, il faut trouver une solution sur le Plessis-Grimoult. »

100 000 € de travaux

Pierre Lefèvre revient au transfert de la maternelle : « quelques travaux vont être nécessaire­s : installer des sanitaires adaptés, sécuriser l’escalier de secours, aménager une sente piétonne afin que les élèves se rendent à la salle polyvalent­e prendre le repas du midi… Le coût est estimé à 60 000 € HT. Des travaux sont également nécessaire­s à l’école du Plessis-Grimoult, notamment la mise aux normes électrique­s. Le coût total de ces travaux pour les deux écoles serait d’environ 100 000 €. Nous pourrons obtenir des subvention­s à hauteur de 40 %. »

En ce qui concerne la bibliothèq­ue : « Il n’y a pas de solutions pour la bibliothèq­ue. Je m’interroge sue le devenir du site du Plessis-Grimoult. Une chose fera foi : le nombre d’élèves accueillis. Cette solution d’attente permet de voir venir. Si les effectifs diminuent, il y aura suppressio­n de postes.

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