L'Action Républicaine

Les claquettes, ça claque !

Maryse Thibault enseigne les claquettes à Nogent-le-Rotrou. Elle est prête à vous embarquer dans une danse comme dans les plus belles comédies musicales américaine­s.

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Vous rêvez de vous prendre pour Fred Aster ou Gene Kelly ? C’est possible à Nogentle-Rotrou avec la section claquettes de l’Amicale laïque et sa responsabl­e Maryse Thibault. Dans une salle de la maison des associatio­ns, rue des Acacias, elle nous attend. Non pas pour nous donner un cours. Simplement nous parler de sa passion qui est née au milieu des années 80. « Thérésa LopezHouve­t venait d’emménager à Beaumont-les-Autels en provenance de Singapour. Professeur­e de danse, elle enseignait la danse, les acrobaties et les claquettes » se remémore Maryse. « J’adorais les comédies musicales américaine­s…», les claquettes devenant une évidence.

Histoire d’amitié

Entre amies, et jusqu’en 1989, elle écoute studieusem­ent les conseils de Thérésa. Avant le départ de cette dernière vers l’Ecosse. « Elle nous a demandées, à deux d’entre nous, de ne pas abandonner malgré son absence. Elle nous a poussées à prendre en charge les cours, que nous en avions les capacités » précise Maryse. Elles l’écouteront et proposeron­t des séances aux enfants et adultes, toujours à Beaumont-les-Autels, avec le junior club. Très vite, « je me sentais frustrée avec des enfants. Je ne pouvais pas faire ce que je voulais » explique la professeur­e jusqu’au niveau 5 des sept existants en claquettes. « J’ai alors rencontré la présidente de l’AVF (accueil ville de France) basée à Nogentle-Rotrou ».

Activité sportive

L’associatio­n s’arrête quelques années plus tard. Maryse rejoint donc les Percherons en 1995. Qui se mettront en sommeil. Aujourd’hui, et depuis trois ans, les claquettes et leurs sept membres - dont un homme - ont intégré l’Amicale laïque. Dans les années 90, « nous étions plus nombreux. Quand nous nous retrouvion­s dans la salle rue Saint-Anne, nous étions une vingtaine d’adhérents ». Le nombre n’est pas le principal pour Maryse. Bien moins important que l’amitié qui soude les adhérents depuis une vingtaine d’années. Bien moins important que la bonne ambiance qui règne lors des séances. Rappelant toutefois que les « claquettes sont une activité sportive ».

Elle aime aussi partager sa passion avec les autres en se produisant par exemple au dernier marché de Noël de Nogent. On a pu l’apercevoir aussi lors d’une édition du Téléthon… Tout comme lors de la fête de la Jeunesse, toujours à Nogent.

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Maryse Thibault (à droite) avec celle qui lui a donné la passion des claquettes, Thérésa Lopez-Houvet.

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