À 18 ans, Justine Foucault écrit un roman
Justine était en première scientifique quand elle a fini d’écrire son premier roman. Pour la première fois, elle a réussi à terminer et faire publier une de ses histoires.
Le ciel percheron est gris le jour de notre rencontre. Dans son premier roman, Justine Foucault a choisi de le rendre rose. Un titre trompeur qui cache en fait une histoire noire. Elle commence dans un commissariat et essaye de reconstituer le fil de la disparition suivie de la mort de l’un des personnages principaux : « Le commissaire et la fille de cette personne essayent de comprendre ce qui s’est passé ».
L’intrigue se dévoile avec de nombreux flash-back (N.D.L.R : retours en arrière). Un choix délibéré de la part de la jeune auteure.
Un an d’écriture
Justine, 18 ans et quelques semaines, reste modeste quand elle évoque son premier livre : « C’est une histoire comme une autre ». Perdue dans l’Eure-et-Loir, Justine laisse libre court à son imagination depuis sa plus petite enfance : « J’aime le dessin, l’écriture et la littérature. Depuis que je suis toute petite j’écris. C’est un bon passe-temps ».
Elle s’était déjà essayée à écrire des livres mais n’avait « jamais réussi à les finir ». Au bout d’un an « Le ciel est Rose » a fini par voir le jour. « J’ai juste écrit comme ça au fils des jours et l’inspiration venait toute seule ».
Son inspiration, elle la puise dans son imaginaire et dans sa vie de tous les jours. Certains personnages ont le même caractère que des personnes qu’elle côtoie.
En mai 2016, le livre est terminé. Il sommeille quelques semaines jusqu’à un coup de folie : « Avec une amie, on l’a envoyé à une maison d’édition. Deux semaines plus tard je reçois le contrat d’édition ».
C’est la surprise. L’essai est transformé. La maison d’édition Mélibée a décidé de la publier. « Ma mère était très contente », raconte Justine. Le premier novembre 2016, le livre sort en librairie et sur les plateformes internet.
Un second ouvrage ?
Neuf mois après la sortie, elle ne sait toujours pas combien d’exemplaires elle en a vendu. Même si elle « espère en vendre quelques-uns », ce n’était pas sa motivation première. Elle avait plutôt envie de « laisser une trace. Au moins je peux me dire qu’à 18 ans, j’ai réussi à accomplir quelque chose ».
Son bac scientifique en poche, elle se dirige vers des études d’arts à Nantes où elle est admise en arts appliqués. Elle pourra ainsi retrouver ses passions artistiques et pourquoi pas en écrire un autre ? « Pour le deuxième, il faudrait que je trouve quelque chose d’original ». Déjà, écrire un livre à 18 ans, ce n’est pas banal.