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Inde commémorait dimanche la mort de l’étudiante de 23 ans dont le viol avait déclenché l’indignation il y a un an, en décembre 2012. Elle était morte des suites de ses blessures, deux semaines après avoir été abusée par six hommes dans un bus de New Delhi ( l’actu n°3 959). Des manifestants avaient protesté contre la police et les politiciens, accusés de ne pas prendre au sérieux les victimes d’agressions sexuelles.
COMPRENDRE
Depuis le drame, le Parlement indien a voté une loi aggravant les peines pour les auteurs de violences sexuelles. Les viols collectifs sont désormais passibles de la peine de mort. De nouveaux crimes ont été désignés, comme le harcèlement ou l’attaque à l’acide. Les agresseurs de l’étudiante ont été arrêtés. L’un d’eux s’est suicidé en prison, quatre ont été condamnés à mort. Le dernier, mineur au moment des faits, a écopé de trois ans de prison. Depuis un an, les plaintes pour viol sont en augmentation. Pour les associations de défense des droits des femmes, cela veut dire que les victimes ont moins peur de parler. Mais la justice reste très lente.
> LE SAVIEZ-VOUS ?
Quelles sont les langues officielles en Inde ?
l’anglais. et L’hindî