Une nouvelle classe en septembre
Il est loin le temps où l’on s’inquiétait pour l’avenir des écoles de Brétigny, Saint-Pierrede-Salerne et Neuville-sur-Authou. En 2015, face à la baisse du nombre d’enfants scolarisés, le Sivos créé en 1985 et regroupant les trois communes avait été dissous. Pour laisser place en 2016 à un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les villages voisins qui ne sont pas dotés d’école : Livet- sur- Authou, Morsan, Saint-Victor-d’Epine et Notre-Dame-d’Epine.
La semaine dernière, une bonne nouvelle est arrivée avec la carte scolaire : une classe supplémentaire sera ouverte en septembre 2018. « Compte tenu de la convention qui existe depuis 2016 avec ces communes, il y a une augmentation du nombre d’enfants scolarisés, explique Marie-Christine JoinLambert, maire de Brétigny et conseillère départementale. Nous avions donc entrepris des démarches auprès de l’inspection académique. »
C’est à Neuville-sur-Authou, qui accueille les CP et une partie des CE1 et CE2, que la 4e classe sera installée. Un bâtiment existe déjà. Les enfants de maternelle sont inscrits à Saint-Pierre-de-Salerne, tandis que l’autre partie des CE1-CE2, et les CM1-CM2, se rendent à Brétigny, où l’enseignant a donc quatre niveaux sous sa responsabilité.
Des locaux devenus trop petits
« Il y a près de 30 enfants par classe, les locaux deviennent trop exigus, signale Marie-Christine JoinLambert. La 4e classe va permettre de mieux répartir les différents niveaux. Nous sommes contents pour nos instituteurs et pour les enfants, cela va permettre de travailler dans de meilleures conditions. »
L’élue se réjouit aussi du fonctionnement du regroupement pédagogique intercommunal, qui vit actuellement sa 2e année. « Avec le Sivos, Neuville-sur-Authou, Brétigny et Saint- Pierrede-Salerne finissaient par payer des sommes trop importantes alors qu’il y avait moins d’enfants. Et les participations extérieures demandées n’étaient pas fondées sur le coût réel d’un enfant. Avec le RPI, nous recensons toutes les factures de fonctionnement sur l’année et nous divisons par le nombre d’élèves scolarisés de chaque commune. C’est beaucoup plus juste, car c’est réparti sur les sept communes. »
Par contre, l’investissement reste à la charge des trois villages accueillant les écoles.
Anthony Bonnet