Le Courrier de Mantes

Saviez-vous ?

- Gérard Le Coustumer

fois l’assiduité des enfants et c’est aussi un outil d’évaluation à la sortie du cycle primaire et le sésame qui permet de quitter l’école définitive­ment. Il ouvre l’accès à la vie profession­nelle en prouvant une certaine instructio­n. Ce « certif » apporte une reconnaiss­ance certaine car il représente un cursus de sept années d’études, de la sixième à la treizième année. En 1936, Jean Zay prolonge l’instructio­n obligatoir­e à 14 ans. Avant de passer l’épreuve, l’élève doit être jugé apte par l’instituteu­r. A l’examen, la notation est sur 10 ; le zéro est éliminatoi­re ainsi que le dépassemen­t des cinq fautes d’orthograph­e. Il faut passer les épreuves écrites : dictée, écriture, rédaction, histoire-géographie, sciences et dessin. Il est nécessaire d’avoir la moyenne pour passer l’oral : lecture, récitation, chant, calcul mental. 30 % des élèves au tout début du XXe siècle accédaient au diplôme. Ce certificat d’études était plutôt réservé à une élite car le fatidique seuil des cinq fautes éliminatoi­res en faisait chuter bon nombre. Plusieurs fois ce seuil a voulu être corrigé en vain. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le taux était monté à 50 % de réussite. Quelques questions retrouvées lors du passage de l’examen en 1959 : Comment soigne-t-on une vache malade ? Démontrer l’utilité de la gymnastiqu­e ou pour les garçons comment règle-t-on un trusquin ? Le diplôme est supprimé en 1989.

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