Le Courrier de Mantes

Coup de pinceau : la touche Annie Eliot

Les élèves d’Annie Eliot racontent volontiers qu’ils aiment la liberté qui règne à l’atelier. Rien de magistral dans son enseigneme­nt, mais de la bonne humeur et un soutien constant.

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Ils sont une bonne centaine, de 5 à 90 ans, à fréquenter l’associatio­n Coup de pinceau qui organisait samedi aprèsmidi l’exposition annuelle de ses adhérents. Née en 2001 et animée depuis ses débuts par Annie Eliot, son principe est de participer à des ateliers où chaque élève travaille en toute liberté.

Artiste en herbe

Annie Eliot est là, non pour donner un cours magistral mais pour aider et conseiller tout élève qui le demande et ce, dans quelque technique que ce soit : aquarelle, huile, crayon… Les cours ont lieu le mercredi de 13 heures à 20 heures pour les enfants et le mardi : 10 heures -12 heures (pour l’abstrait) et 13 heures -15 heures (autres techniques) ; le jeudi : 14 heures - 16 heures et 18 heures 22 heures (ateliers libres).

Parmi les élèves adultes, Michèle Vivien fréquente l’atelier depuis trois ans. Elle peint depuis toujours, en ayant fréquenté d’autres cours, mais elle apprécie particuliè­rement celui-ci, non seulement pour la bonne ambiance et la liberté qui y règnent mais aussi pour la méthode et la façon de travailler d’« Annie Eliot qui a su me donner confiance ». Depuis quelque temps, Michèle Vivien s’est convertie à l’abstrait, sans se détacher totalement du figuratif qui pour elle est synonyme de couleurs et de lumière.

Parallèlem­ent à l’expo adultes avait lieu celle des dessins d’enfants qui ont participé à un concours sur le thème de la ville imaginaire. Pauline 12 ans a remporté le deuxième prix. Elle est partie de l’idée d’un personnage transporta­nt des maisons. En dessinant, « m’est venue l’idée d’une feuille puis d’un arbre dans lequel j’ai mis un hibou ». Pauline, qui aime aussi la musique, a ajouté à son dessin un deuxième arbre la représenta­nt avec des partitions. Elle précise aussi que pour le fond de son dessin, « je ne voulais pas le garder uni, alors j’ai fait du dégradé ». Nul doute qu’on est là en présence d’une artiste en herbe. Quant au concours, il a été gagné par Inès Agherbi, la troisième place pour Noé Zaki.

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Michèle Vivien s’est convertie à l’abstrait mais sans oublier le figuratif.
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Le talent de la jeune Pauline, 12 ans.

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