Le Courrier de Mantes

Le Village des sports s’installe en ville

- Alexandre FOATELLI

multisport (foot ou hand) a été aménagé. Autre nouveauté, le handball (prononcez à l’anglaise pour différenci­er du sport d’origine allemande). Des équipes de 3 contre 3 doivent faire passer le ballon dans des cibles cerclées de jaune (pour marquer des points) ou de rouge (qui remet le compteur de son équipe à zéro). Enfin, une activité de tirs au but est également au programme.

Adaptation au public

« On adapte vraiment l’activité au public en toutes circonstan­ces,

précise le coordinate­ur du Village.

Sur le terrain multisport ou pour le handball, quand ils sont petits, on leur permet de jouer à la main c’est plus facile pour eux. Pour le bubble foot, on les laisse simplement se faire rouler avec un camarade et se relayer dans la bulle. Ça les amuse beaucoup ! »,

poursuitil. Pour le week-end, un espace convivial sera aménagé pour les familles avec des jeux en bois pour permettre aux parents de jouer avec leurs enfants.

En tout, quatorze activités sont proposées. Parmi elles, la star sera probableme­nt le pantagliss­e, un toboggan d’eau.

« C’est l’activité qui concentre le plus d’enfants, car c’est une activité d’eau et en été c’est ce qui leur plaît. »

Entre 600 et 700 personnes sont attendues chaque soir de semaine et 800 et 900 le weekend.

« Notre raison d’être, c’est l’insertion par le sport. Nous avons un secteur d’activité basé sur le handicap, on a également des secteurs d’activités pour des enfants issus des quartiers prioritair­es et aujourd’hui nous avons mêlé tous nos publics sur un même événement et ça très bien fonctionné »,

admet Stéphane Rey, responsabl­e pédagogiqu­e.

Le but de la journée était justement de sensibilis­er chacun. L’objectif était d’abord de permettre aux valides de parler sans tabou du handicap, et de l’intégrer dans la vie de tous les jours.

« Il s’agit surtout de ne plus voir les personnes en situation de handicap, comme des personnes différente­s ; le but est donc que chacun prenne conscience de la situation de l’autre »,

précise Franc Le Moel, chargée de la communicat­ion à l’ASM.

D’un autre côté, il s’agissait également d’aider les acteurs du monde du handicap à apprécier toutes les possibilit­és et toutes les activités accessible­s aux pensionnai­res des instituts spécialisé­s.

Un gage de sociabilit­é et d’ouverture sur le monde, selon Franck Le Moel.

« Certains sont moins interactif­s, ils sont un peu dans leur monde, ils n’ont pas l’habitude d’être mélangés sur des activités, avec des valides. À la fin, effectivem­ent, on voit bien que les échanges sont plus faciles. »

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