Les moissons, ça se fête !
La compagnie de théâtre Étincelle Bouillasse, qui a installé son chapiteau à Lommoye, organise une journée champêtre le samedi 28 août. Piscine à paille, course de brouette, barbecue géant et spectacle burlesque au menu.
Ce n’est pas parce que les moissons 2016 ne sont pas bonnes qu’il faut sombrer définitivement dans la morosité. Installée à Lommoye, la compagnie Étincelle Bouillasse et son fondateur, Olivier Guitel, clown et agriculteur à la fois, propose de garder le sourire en organisant une fête des moissons le samedi 28 août.
Une journée champêtre concoctée aux petits oignons pour passer un bon moment en famille. Ça commencera par un barbecue géant à partir de midi. Pour des raisons bien compréhensibles d’organisation, les personnes qui souhaitent déjeuner sur place doivent s’inscrire.
L’après-midi champêtre réservera son lot de petits plaisirs et de franche rigolade. Au programme : une piscine à paille où les plus jeunes pourront s’ébrouer à volonté, un champ de chambres à air de tracteurs pour sauter comme des cabris, une course de brouette, une course en sac, un défi au cours duquel il faudra remplir un sac de blé à la petite cuillère. Ça promet !
Pour les plus grands, il y aura aussi une exposition de matériel agricole. Et à 15 heures, tout le monde se retrouvera sous le chapiteau d’Étincelle Bouillasse pour le spectacle Faut k’ça pousse -On sème le blé avec Raoul.
« Il s’agit de mon tout premier spectacle. Cela raconte une année de culture du blé. Le personnage ne sait pas d’où viennent les épis. Il décide que chaque spectateur deviendra parrain ou marraine d’un grain de blé. Il se pose beaucoup de questions. Faut-il traiter ou pas ? Que faire face au banquier ? Comment sera la météo ? C’est le ressenti d’une année dans la vie d’un agriculteur »,
explique Olivier Guitel. Bien sûr tout cela est traité sur le mode du burlesque et de la fantaisie. Ce moment détente sera aussi l’occasion d’échanger entre paysans et citadins. L’idée est de réconcilier deux mondes qui se connaissent mal et qui se regardent parfois en chiens de faïence.
« L’agriculture bio a plutôt bonne presse. Mais les agriculteurs conventionnels sont souvent vus comme les salopards qui polluent. Ce n’est pas si simple que cela. L’agriculture conventionnelle s’est remise en cause et a évolué »,
souligne Olivier Guitel. Les visiteurs pourront échanger sur le métier d’agriculteur. Ils pourront également rencontrer deux producteurs qui ont franchi le pas du bio. L’un fabrique des fromages de brebis à Cravent, l’autre produit des légumes à Lommoye. Des discussions passionnantes en perspective.
On va s’amuser Rendez-vous entre citadins et paysans