Le Courrier de Mantes

■BIO EXPRESS

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Naissance d’Auguste Goust à Poissy, dans l’ancienne Seine-et-Oise.

1908-1912

Il devient représenta­nt du personnel au conseil d’administra­tion des Chemins de Fer de l’État.

1905

Il fonde la Solidarité Mantaise, une coopérativ­e ouvrière à but non lucratif qui recense près de 300 sociétaire­s.

27 octobre 1907

Il se présente à l’élection municipale partielle et devient maire.

10 mars 1908

Les statuts de l’Union fraternell­e des syndicats ouvriers de l’arrondisse­ment de Mantes sont déposés en mairie sous l’impulsion d’Auguste Goust, qui en est son premier dirigeant.

1913

Il intercède auprès du ministre du Travail pour que s’établisse un conseil de prud’hommes à Mantes. Les premières élections y auront lieu en 1913.

1912

Il est réélu maire de Mantes-la-Jolie puis député de Seine-et-Oise dès le premier tour.

16 novembre 1919

Auguste Goust est battu aux législativ­es, mais réélu maire le 30 du même mois, aucune liste ne se présentant contre la sienne, à majorité commerçant­e et libérale. Il retrouve son siège de député en 1923.

1925

Malgré son manque d’engagement lors de la grève générale de 1920, il remporte de nouveau les municipale­s face à une liste composée d’ouvriers et de paysans, sympathisa­nts communiste­s.

13 février 1937

le conseil municipal de Mantes vote la constructi­on d’une nouvelle Bourse du travail, considéran­t que les locaux actuels sont insuffisan­ts, étant donné « les mouvements sociaux qui se sont produits depuis juin 1936 », avec pour résultat « le développem­ent des syndicats actuels », la « création de nouveaux syndicats et l’augmentati­on du nombre de syndiqués ». Une convention à durée illimitée scelle alors l’accord entre la municipali­té et l’Union locale CGT de la région mantaise.

11 janvier 1941

La France est entrée en collaborat­ion avec l’Allemagne nazie. Il ne démissionn­e pourtant pas du conseil municipal qu’il préside, quand six de ses conseiller­s le font. Il souhaite bonne chance au prochain conseil municipal qui ne sera plus élu mais désigné par l’État français.

26 octobre 1941

Un arrêté du gouverneme­nt destitue Auguste Goust de son siège de maire car il est franc-maçon et appartient à la loge maçonnique Liberté pour le Travail, fondée en 1877 par le Grand Orient de France et dont il fut le Vénérable maître.

24 septembre 1944

Auguste Goust préside un conseil municipal composé des partis et organisati­ons n’ayant pas collaboré avec Vichy ou les Allemands.

28 janvier 1949

Auguste Goust décède à Mantes à près de 90 ans. Une foule nombreuse assiste à ses obsèques.

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