Les Boucles de Seine sur la pente ascendante
Créé en 1995 par l’architecte Yves Bureau, le golf des Boucles de Seine a évolué au fil des années vers un parcours de compétition qui, désormais, reçoit des grandes épreuves franciliennes.
Souvent sollicité par la Fédération française de golf, le site de Moisson est devenu un lieu prisé par les joueurs régionaux et également par les amateurs parisiens, qui n’hésitent pas à avaler la centaine de kilomètres qui les séparent d’un lieu où l’environnement, campagnard et calme, incite à la pratique de ce sport.
La directrice et greenkeeper, Karine Fredou, n’est pas surprise de l’engouement concernant ses structures :
« Nous avons réalisé d’énormes travaux. Le drainage, un des aspects positifs de nos réalisations, s’est fait petit à petit mais avec beaucoup d’application. Aujourd’hui, même l’hiver ou en cas de fortes pluies, il est toujours possible de s’offrir un 18 trous dans des conditions sympathiques, ce qui était plus délicat il y a une dizaine d’années seulement. L’entretien ne se cantonne pas qu’au drainage : le débroussaillage, pour que les golfeurs aient une bonne vision, est continu. Je ne veux pas vanter non plus mes greens, je les sais quasi au top du 1er janvier au 31 décembre. Ce n’est pas moi qui le confirme, ce sont la majorité de nos adhérents et des extérieurs. Sans être chauvine, les Boucles de Seine reste un endroit convivial où chacun évolue au gré de ses envies et de ses possibilités. Si l’on rajoute des tarifs individuels avantageux et des abonnements défiant toute concurrence dans le contour francilien, il est logique que nous accueillions de plus en plus de monde et de compétitions intéressantes. » L’école, objectif prioritaire
Côté purement sportif, la priorité aux Boucles de Seine est l’école de golf, histoire d’incorporer les jeunes au sein des équipes fanion. Les 70 enfants, sous la houlette des pros Hervé Martignon et Stéphane Calem, abordent donc des leçons deux
« À travers cette détection, c’est tout notre club qui est concerné car nous n’avons pas comme politique de piocher chez les concurrents. Et l’on parvient à intégrer ces jeunes dans les équipes. En exemple, parmi tant d’autres, on peut citer Arthur Brie (5,6), Romain Cohen (7,1), Édouard Gaste (7,2) des jeunes à l’index intéressant qui sont fidèles à notre section. Nous évoluons en 4e division actuellement. Nous étions à l’étage supérieur il y a deux saisons, mais l’opposition à ce niveau nous dépasse un peu. »
Pour son golf, la directrice veut continuer à proposer un maximum de compétitions :
« Il est important pour notre club d’organiser diverses épreuves. Nous nous efforçons en effet de contenter tous les joueurs. Les sélections pour les championnats de France jeunes, notre Grand Prix, et de multiples demandes de la FFG, à chaque fois avec plus de 100 participants, montrent notre omniprésence et permettent aux joueurs extérieurs d’apprécier nos installations. Cette année, nous avons innové avec la Journée de la Femme. Pour une première, nous avons accueilli près de 50 inscriptions »,
Fredou. termine Karine