« La question de la fermeture administrative doit être posée »
Le maire Éric Roulot, dont les relations sont tendues avec les commerçants depuis pas mal de temps, a apporté son soutien moral aux sinistrés. « Trop c’est trop ! nous a-t-il confié jeudi dernier. Tous les moyens doivent maintenant être mis en oeuvre pour faire aboutir l’enquête et connaître les auteurs des faits. » La municipalité a rappelé dans un communiqué que « ce lieu privé (!), aujourd’hui très dégradé, a besoin d’un investissement lourd afin de proposer
aux commerçants et usagers un lieu
sécurisé et convivial (…) ». Éric Roulot demande aujourd’hui « à l’État (dans le cadre de l’intégration actée du site en zone prioritaire pouvant bénéficier de financement de l’ANRU), à la justice (enquête) mais aussi aux propriétaires-bailleurs du centre commercial (surveillance par agents de sécurité et caméra notamment) de prendre leurs responsabilités ». « Nous sommes toujours prêts à mettre 1 euro pour chaque euro
investit par les propriétaires », ajoutet-il. À la question de savoir si la Préfecture, qui n’a pas répondu à nos demandes de sollicitations, doit envisager une fermeture administrative pour protéger les riverains,
le maire répond que « oui, la question doit être posée ! ». « Et c’est aussi à l’État, comme nous le réclamons depuis longtemps, de renforcer les effectifs de police de la ville pour mieux assurer la sécurité des Limayens ».