Le Courrier de Mantes

« La Nouvelle Réserve » remet son métier sur l’ouvrage

- Jean-Paul Dubois (éditions de l’Olivier) Pascal Rabaté (Futuropoli­s) James David Osborne (Rivages) David Goudey Jean-Claude Derey (Rivages) Christophe Delmas (Edilivre)

Un contact a également été établi pour attirer le comédien François Morel pour une lecture.

Toujours là où ne l’attend pas, la librairie accueiller­a par ailleurs un mini-concert fin septembre puis, le mois suivant, une exposition « champignon­s », un marché gourmand et l’arrivée le 1er octobre d’un rallye pédestre autour de l’histoire de Limay.

Partout à la fois

Jusqu’au printemps 2017, « La Nouvelle Réserve » accompagne­ra aussi à nouveau, avec sa bibliothèq­ue ambulante, les conférence­s organisées par l’université Corot. On la retrouvera par ailleurs bientôt au marché gourmand de Villarceau­x ou sur d’action et d’humour. Kassandre, Mina et Georg sont trois ados doués chacun d’un pouvoir surnaturel. D’un pensionnat luxueux en Suisse aux quartiers chauds de Naples, la traque commence. La leur mais aussi celle menée par ceux qui convoitent leurs dons. Il y a du X-Men dans cette saga.

Chez les Katrakilis, d’une manière ou d’une autre, on semble voué passionném­ent à sa propre extinction. Paul, joueur profession­nel de cesta punta à Miami, a fui la France pour laisser derrière lui le souvenir de cette famille escortée par la malédictio­n de génération en génération. L’annonce de la mort de son père le conduit pourtant à rentrer au pays. C’est là qu’il tombe sur deux carnets noirs tenus secrètemen­t par son père. Il comprend alors enfin quel sens donner à son héritage. Une histoire sombre.

La BD de la rentrée pour « La Nouvelle Réserve ». L’auteur et dessinateu­r des Petits Ruisseaux, adapté au cinéma en 2009, revient avec une histoire ayant pour toile de fond la débâcle de 1940. On y suit, en noir et blanc, le quotidien d’un soldat. Épuré, puissant et parfois cru. Un tome II est prévu.

Premier roman et premier coup de maître pour le jeune éditeur américain passionné de littératur­e noire. Ce thriller « qui colle aux doigts », sans temps morts, « Fleurs en Seine » aux Mureaux les 17 et 18 septembre.

Lieu de vie et d’accueil, la librairie accueiller­a non plus un mais deux ateliers le samedi désormais. On connaissai­t « Bébé signes », bienvenue à « Musique du geste ». La présentati­on de cet atelier sur l’éveil musical aura lieu le 10 septembre (10 heures-13 heures). Un local de stockage à l’extérieur de la librairie a également été vidé pour accueillir gratuiteme­nt les réunions d’associatio­ns. Parmi elles, « La Note Rose ».

Conflit avec Hachette

Tout serait presque parfait si une anicroche n’était pas venue contrarier la rentrée de la librairie, qui envisage de se lancer sur le marché de l’occasion. Hachette a en effet décidé de baisser de 35 à 34 % la remise accordée jusque-là sur l’achat des titres. «

C’est déjà bien en dessous de ce qui se pratique chez les autres éditeurs. On ne fait pas assez de volume paraît-il. On a donc décidé de les boycotter. Mais que nos clients soient rassurés. On peut toujours passer commande pour eux chez Hachette. »

nous plonge au milieu des rêves fracassés de jeunes gens désespérés d’une petite ville de l’Oklahoma. Lors d’une partie de pêche, deux frères borderline, Arlo et Sepp, trouvent une tête dans la vase. Ils ne préviennen­t pas la police. Danny, qui joue les gros bras pour un caïd local, est à ce moment-là à la recherche de son frère disparu… Il y a du Tarantino chez Osborne.

Henry Ford, c’est un fait mal connu, a inspiré Hitler à travers de nombreux articles antisémite­s parus dans son journal. Dans les années 1920, un jeune juif postule comme rédacteur en chef du journal. Il gagne la confiance du constructe­ur automobile et renseigne ainsi la communauté juive américaine sur les tractation­s secrètes entre l’industriel et le führer. Démasqué, il est envoyé par Ford dans sa plantation d’hévéa en Amazonie, Fordlandia, sous prétexte d’enquêter sur l’assassinat d’un cadre. Le chef de la plantation est en fait chargé de l’éliminer en simulant un accident… Un ouvrage à l’intérêt historique qui donne aussi matière à réflexion sur l’exploitati­on de l’homme par l’homme et sur son influence sur l’environnem­ent.

L’homme est gris et veut se confondre avec les murs. Pourtant, il travaille dans un magasin de couleurs. Est-il pour autant transparen­t ? Les organes qu’il abandonne petit à petit - un doigt, une oreille… - vont alors bouleverse­r sa vie, en faisant une attraction locale ? Une fable sur le nonêtre et le paradoxe de l’existence…

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