120 000 déclarations de sinistres
Trois semaines après le début des inondations de juin qui ont touché des centaines de communes, principalement dans le bassin parisien, les assureurs avaient enregistré 120 000 déclarations de sinistres. L’Association française de l’assurance (AFA) confirmait « son estimation initiale du coût des dommages, centrée autour d’un milliard d’euros ».
Toujours selon l’AFA, 25 % des assurés ont reçu, dès le 17 juin, des avances sur indemnisation. Plus de 650 experts ont été mobilisés dans les départements concernés.
Rappelons que les contrats d’assurance de biens (multrisques habitation et multirisques entreprise) comportent obligatoirement une garantie catastrophe naturelle.
L’arrêté de catastrophe naturelle permet de prendre en charge les dommages matériels directs provoqués par les inondations, les coulées de boue et chocs mécaniques liées à l’action des vagues.
Cependant, le classement en catastrophe naturelle ne dispense pas l’assuré de la franchise. Elle s’élève à 380 euros pour les habitations, les véhicules à moteur et autres biens à usagers privés et à 10 % du montant des dommages (avec un minimum de 1 140 euros) pour les biens à usages professionnels (sauf si une franchise supérieure est prévue dans le contrat).
Les frais de pompage, de nettoyage et de désinfection des locaux sont garantis ainsi que les dommages imputables à l’humidité ou à la condensation provoquée par la stagnation de l’eau.
Attention : les véhicules assurés au tiers, c’est-à-dire uniquement responsabilité civile, ne bénéficient pas de l’assurance catastrophes naturelles.