Le club de natation sauvé in extremis
Le Cercle des nageurs de Mantes-en-Yvelines a trouvé un compromis avec Vert Marine et GPSO. Les piscines Aquasport et Aqualude les accueilleront donc à nouveau cette année.
Soulagement pour les nageurs du Mantois. Les entraînements du cercle des nageurs de Mantes-en-Yvelines (CNMY) ont recommencé lundi dernier dans les piscines Aquasport de Mantes-la-Ville et Aqualude de Mantes-la-Jolie. Après avoir partiellement repris à la rentrée, les activités du club étaient suspendues, en raison d’un désaccord avec Vert Marine, le nouveau prestataire de ces établissements, et la communauté urbaine GPSO, dont ils dépendent. Mais un modus vivendi a été trouvé jeudi 22 septembre, ouvrant la porte à une reprise des cours de natation.
« Nous avons eu une réunion avec Vert Marine et sommes tombés d’accord sur un planning de dix-sept heures par piscine et par semaine avec certaines lignes d’eau doublées. Je suis vraiment satisfait de cet aboutissement. Nous allons pouvoir accueillir les nouvelles générations. Nous souhaitons développer et faire agrandir le club », réagit Marc Bonmarchand, le président du CNMY. « Un accord est trouvé, il est en cours de signature à GPSO et je m’en félicite. Le premier planning présenté ne convenait pas au club de natation », a déclaré lundi Karl Olive, viceprésident de la communauté urbaine en charge des sports.
Pourtant, jeudi 22 septembre, avant la réunion, des membres
des familles d’adhérents du CNMY s’étaient mobilisés devant l’Aquasport. Une centaine de personnes participaient au rassemblement. Ils protestaient contre les plannings imposés
par Vert Marine et GPSO. « On nous avait proposé soixantequatorze heures en 2016, par mois et pour deux piscines, contre cent dix heures l’année dernière. Dès que nous proposions nos plannings, ils étaient retoqués. C’était impossible de se mettre d’accord. Nous ne voulions pas revenir à ce que nous faisions au début. Nous envisagions donc de dissoudre le club », déclarait alors le président associatif. En effet, la réduction horaire ne pouvait plus leur permettre d’entraîner les plus jeunes du groupe Sauv’nage, une évolution décriée. « Nous formons des jeunes de moins de 12 ans
en leur apprenant la natation. Si cet échelon dans le club est supprimé, nous ne pourrons plus les récupérer ensuite pour poursuivre en compétition. C’est l’esprit même du club qui est atteint, au niveau sportif. Nous n’avons pas envie de faire des choix et de scier une branche dans
l’arbre », a expliqué Arnaud Goureau, directeur technique au CNMY, avant la réunion. Le groupe de water-polo était aussi menacé.
Finalement, les groupes Sauv’nage sont préservés. Seuls les mini-clubs, pour les plus jeunes, sont supprimés. Concernant le water-polo, une nouvelle association va naître pour organiser des séances en dehors du planning du CNMY. En revanche, le partenariat avec le club sportif du collège Georges-Sand, de Magnanville, ne peut être maintenu. « Nous avons trouvé un compromis pour sauver le club. Nous espérons maintenant obtenir des avenants dans quelques mois pour davantage de créneaux horaires », précise Marc Bonmarchand.
Modifier les plannings