Mariame et Samuel ont partagé la scène avec la Cafetera Roja
« On s’est imprégné des musiques du groupe pour essayer d’écrire ensuite. Ce qui m’a beaucoup frappé, c’est l’envers du décor, cette différence entre ce qu’on voit de la prestation d’un groupe sur scène et l’énorme travail fait en amont pour arriver au résultat final. »
Même constat chez Mariame qui a beaucoup aimé les répétitions et la montée sur scène.
« C’était grisant cette musique et cette ambiance. »
Quant aux musiciens du groupe, eux aussi sont ravis de cette
« belle expérience d’autant que Mariame et Samuel ont été hyper à l’écoute pour découvrir notre métier ». « Il faut aussi féliciter le CAC pour avoir imaginé cette action à la fois culturelle et sociale. »
Montés sur scène en cours de concert, Samuel et Mariame se sont vraiment éclatés avec leurs textes où il est question de
« me demander ce que je fais de ma vie, à rejouer et inventer tout ce que je peux dire », « d’aider les gens partout dans le monde » « la bouche des autres me dérange ».
ou
Sur scène, La Cafetera Roja met littéralement le feu en mélangeant les cultures musicales, du pop-rock au hip hop en passant par le trip hop et ses ambiances sophistiquées, sans oublier les rythmes latinos. Au final un « melting pop » du meilleur aloi où chaque musicien apporte son propre univers. À commencer par la chanteuse Aurélia à la voix
« noire dans une peau blanche »
accompagnant des déhanchements invitant au rythme et à la danse. Mais aussi, les plages harmoniques de Chloé à la guitare, les mélodies de Jean-Michel au violoncelle (un Mantais) le soutien rythmique sans faille du batteur Pierre-Jean et du bassiste Fiti. Sans oublier le jeu d’Anton à la fois comme claviériste et rappeur.
À noter que des interventions ont eu lieu durant le concert, celles de la fanfare Boa Brass Band et du rappeur Hamere, lui aussi de Mantesla-Jolie. La Cafetera Roja qui, chaque année, programme une soixantaine de dates en France, a déjà 3 opus à son actif et un 4e en préparation, devant être enregistré en Allemagne.