C’est leur cheval de bataille
Les équidés ont parfois des difficultés à avoir une seconde vie lorsqu’ils sont jugés trop vieux. Pour leur éviter l’abattoir, des associations se battent au quotidien pour trouver des alternatives crédibles à la retraite des poneys et des chevaux. C’est le cas par exemple de la bien nommée Seconde Vie pour les équidés (ASVE). Le dimanche 18 septembre, la structure organisait une journée « portes ouvertes » d’animations, mais aussi de sensibilisation à la cause animale, dans « son domaine » situé route de Villette.
Recherche parrains ou familles d’accueil
Des balades à dos de poneys (de 3 à 5 euros en fonction du trajet) étaient notamment au programme pour les enfants. « Ne vous inquiétez pas, il y a des personnes qui tiennent la bride à côté », rassure Renée Claire, la trésorière de Seconde Vie. L’émerveillement anime les yeux des plus jeunes. « C’est aussi pour ça que l’on fait cette journée », poursuit Renée Claire. Le rendez-vous était aussi destiné à récolter quelques fonds pour le fonctionnement de l’association. « On revend du matériel équestre », précise la membre d’ASVE.
L’association a vocation à trouver des parrains ou des familles d’accueil pour ses petits protégés, même si l’adoption est difficile. « Le minimum de superficie pour un poney, c’est 3 000 m², explique Stéphanie, la présidente de
Seconde Vie pour les équidés. C’est sûr que ça refroidit beaucoup de monde. »
Les poneys de l’association, au centre de toutes les attentions le 18 septembre, ont peut-être, qui sait, trouvé depuis un nouveau foyer…