Embouteillages, suite
La mairie a adressé au Courrier une demande de droit de réponse à la suite de notre édition du 14/09 : « L’article (…) titré « Une rentrée bien embouteillée » [en réalité : « Une rentrée embouteillée », NDLR] est jalonné de nombreuses imprécisions qui nécessitent d’être corrigées afin d’assurer la bonne information des administrés. Cet article s’attache exclusivement à mettre en évidence les gênes occasionnées par les travaux menés par la Ville, sans pour autant mentionner l’intérêt général du projet, pourtant essentiel, puisqu’il s’agit d’améliorer les espaces publics du centre-ville. Dans cette optique et pour limiter les difficultés intrinsèques aux travaux sur voirie, la Commune a multiplié les concertations, en amont, tant avec l’Epamsa, afin de limiter les impacts prévisibles rue Herrewyn et av. de la République, qu’avec les riverains. Ainsi, lors de la réunion du 1er juin dernier, la Ville a présenté le phasage des travaux et la fermeture du parking de la place des Anciens combattants, permettant à l’ensemble des riverains et commerçants concernés de présenter leurs observations. De même, pour faciliter le quotidien des riverains et commerçants, la Ville a mis en place des mesures concrètes depuis début septembre, prenant en compte la présence du groupe scolaire place de la Libération, notamment, en : mettant en place une déviation rue Gambetta pour permettre aux parents d’élèves d’accéder aux écoles ; ouvrant le stationnement sous la halle au moment des horaires d’école ; assurant la présence d’un ASVP afin d’orienter les véhicules en sortie de la place de la Libération et les renvoyer vers la rue Valère Haegeman ; verbalisant tout stationnement intempestif. Enfin, tout au long des travaux, la Ville communique sur l’ouverture des commerces et les possibilités de stationnement. »
Les avocats de la commune ont d’autre part adressé une missive au Courrier dans laquelle on relève que « l’intérêt général [de l’opération Coeur de ville] ne saurait être discuté ». C’est pourtant ce que persistent à faire l’opposition municipale et une partie des commerçants. Le Courrier, qui avait consacré en juin un article important à l’inauguration de la deuxième tranche du projet immobilier, continuera à rendre compte de la diversité des opinions.