Le qwan ki do réconcilie sport et culture
Bonnières accueille une nouvelle association sportive, celle du qwan ki do, un art martial sino-vietnamien fondé en 1981. Son fondateur Loyd Delpierre espère transmettre les valeurs, sportives et culturelles, de son sport.
Le qwan ki do, voie des énergies corporelles, est une méthode d’Arts Martiaux permettant de mobiliser l’ensemble des ressources physiques, énergétiques, et psychiques, lit-on dans la brochure de présentation de l’association. Les influences vietnamiennes proviennent essentiellement des apports réalisés par maître Pham Xuân Tong à partir de connaissances acquises au Vietnam et en France auprès d’experts. Les influences occidentales proviennent quant à elles des connaissances sur les méthodes d’entraînement du sportif développées par les sciences du sport. Le qwan ki do est donc une synthèse de styles chinois très anciens et d’écoles vietnamiennes renommées.
L’avantage du qwan ki do selon Loyd Delpierre, le fondateur et coach du Qwan ki do Bonnières est, outre le fait que le maître fondateur Pham Xuân Tong réside en France, qu’il est
« toujours vivant, ce qui permet à notre art de continuer à évoluer ».
Le Qwan ki do Bonnières CAMVIB – pour centre des arts martiaux vietnamiens de Bonnières-sur-Seine – qui a démarré son premier cours officiel hier mardi 13 septembre au dojo du groupe scolaire Albert-Anne se considère non pas comme un club mais tient à préciser l’entraîneur.
« comme une école,
Il y a le sport en lui-même, et en parallèle, nous nous intéressons également au folklore, à la culture et à l’histoire sino-vietnamiens. Il y a des protocoles à respecter également. En bref, si l’on va au qwan ki do, ce n’est pas « pour suivre les copains. On est une famille, on veut être très soudé. Celui qui porte la tenue fait partie de cette famille et on est bienveillant avec lui ».
L’autre caractéristique, et pas des moindres, est que le qwan ki do se revendique
« un art martial, avec donc un objectif martial. Si l’on se trouve un jour en situation de combat réel, même si on ne le souhaite pas, on ne combattra pas pour jouer. Partant, nous essayons aux entraînements de viser l’efficacité avant tout. »
La discipline est-elle donc réservée aux personnes dans
« Nous pouvons accueillir tout le monde, de 3 à 77 ans,
car on conserve un principe de santé et de sécurité pour les pratiquants. Aussi, la
remarque Loyd Delpierre,
méthode d’apprentissage du qwan ki do est transmissible à tout type de personnes, y compris les handicapés. »
De plus, l’éducateur insiste sur la pédagogie en oeuvre de sa discipline :
« On cherche à adapter l’entraînement aux différents publics visés. Pour les enfants, on leur apprend par exemple certaines techniques en utilisant le jeu. Surtout, et même si c’est l’efficacité je le répète qui est visée, on ne veut pas faire croire aux gens que tout est possible alors que ce n’est pas le cas. Tout le monde peut faire quelque chose au qwan ki do, mais pas la même chose que tout le monde. »
La gamme d’activités proposées est étendue, avec de la selfdéfense, du cardio, du renforcement musculaire, du stretching, du maniement d’armes traditionnelles et enfin du combat.
Une école, pas un club
Jeudi : 21h30 à 22h30, adultes (condition physique et self défense) Samedi : 13h à 13h45, babys (3 à 6 ans) 13h45 à 15h, enfants (7 à 13 ans) Dimanche : 8h à 10h, adultes et seniors.