Les stars de Blues sur Seine
La 18e édition du festival Blues sur Seine sera lancée le 15 octobre à Mantes-la-Ville. Voici les rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte jusqu’au 19 novembre.
Marianne Faithfull, l’icône
Comme il est désormais de tradition, un concert-événement précédera l’ouverture officielle du festival. Après Melody Gardot l’an passé, c’est Marianne Faithfull (69 ans) qui sera sur la scène de la salle Jacques-Brel à Mantes-la-Ville, le 15 octobre. L’égérie des Rolling Stones, icône de la culture rock, a travaillé avec les plus grands. Elle n’a que 17 ans quand elle pose sa voix rocailleuse sur As Tears Go By, la première composition de Mick Jagger et Keith Richard. En 50 ans de carrière, elle a côtoyé David Bowie, Lou Reed, Tom Waits ou encore Jean-Luc Godard. Figure de proue dans les années 1960 du « Swinging London », elle a signé en 2014 son 21e album (Give my Love to
London). Sur des chansons écrites par Nick Cave ou l’ex-Pink Floyd Roger Waters, la chanteuse à la voix sombre, toujours plus touchante et élégante, rend hommage à Londres, sa ville natale. Émouvante à en couper le souffle, galvanisée par une rythmique à la Velvet Underground, Lady Marianne confirme son statut de légende du rock chic.
Samedi 15 octobre à la salle Brel de Mantes-la-Ville. Tarifs : 20 et 25 euros.
Gregory Porter, le boss
Trois ans après le succès planétaire de Liquid Spirit (Grammy Awards ; multi disque d’or et de platine), son 3e album, l’incontestable maître du jazz vocal est de retour cette année avec Take Me to the Alley. Le Californien de 44 ans au grain de voix baryton unique, formé à la tradition gospel, confirme une nouvelle fois son talent inné pour transcender les genres jazz, soul et blues dans une parfaite synthèse de ce que la musique black a pu engendrer de meilleur. Porté par les cuivres, cordes et claviers de sidemen aux interventions raffinées, Gregory Porter navigue entre la soul groovy de Marvin Gaye et le jazz feutré de Nat King Cole.
Mercredi 9 novembre au Théâtre Signoret à Conflans. Tarifs : 30 et 35 euros.
Salif Keita, la voix d’or
Le Malien à la voix d’or, monument de la world music, revient en version acoustique sur trois décennies d’une odyssée musicale à télescoper traditions africaines, influences rock, soul, chanson française et rythmes afro-cubains. Accompagné de joueurs de kora, de n’goni et de deux choristes, le chanteur albinos à la voix claire et puissante nous plonge au coeur de l’âme moderne de la musique mandingue. Surnommé le « Caruso africain » ou « la Voix d’or de l’Afrique », il est une légende vivante de la musique africaine.
Vendredi 18 novembre à La Nacelle à Aubergenville. Tarifs : 13 à 19,50 euros.
Imany, le charme
Consacrée au niveau international avec You will never know en 2010 (album The Shape of a broken heart), la chanteuse française d’origine comorienne a sorti récemment son second opus (The wrong kind of war). Dès les premières notes, Imany nous embarque avec son timbre rauque et suave dans une musique chargée en émotions. Sa délicieuse voix à la manière de Tracy Chapman, sa sonorité chaude et profonde et sa gracieuse splendeur sur scène emportent systématiquement le public sous le charme grâce à des mélodies accrocheuses conjuguées aux couleurs délicieuses de la folk et du blues teintées de soul et de poésie joyeuse.
Samedi 19 novembre à la salle Brel de Mantes-la-Ville. Tarifs : 20 à 25 euros.