Le Courrier de Mantes

Après les violences, le Val Fourré sous surveillan­ce

- C.E.

Après les échauffour­ées qui ont agité le Val Fourré dans la nuit du 15 octobre dernier, la situation semble s’être quelque peu apaisée dans le quartier. Pour rappel, une flambée de violence s’est déclenchée après que pompiers et policiers se sont déplacés pour un feu de container dans le secteur des rues Marie-Laurencin et Paul-Gauguin. Là, les forces de l’ordre étaient tombées dans un guet-apens qui les avait opposés à une centaine d’individus. Un cocktail molotov avait même été projeté sur une voiture de la brigade anti-criminalit­é.

Un trafic démantelé

Les émeutiers s’en étaient ensuite pris à la devanture de la mairie annexe du Val Fourré, située sur la dalle, brisant à l’aide de cailloux, la façade en verre de l’établissem­ent. Le surlendema­in des faits, Michel Vialay, le maire de la ville, révélait dans un communiqué ce qui semble aujourd’hui avéré :

« L’hypothèse la plus probable est que ces événements soient la conséquenc­e de l’efficacité des opérations de lutte contre les trafics de drogue récemment menés dans le quartier. Un travail de longue haleine, qui se poursuivra sans relâche. »

L’élu faisait là référence à la saisie, quelques jours auparavant de 35 kg de résine de cannabis qui avait alors entraîné l’interpella­tion de deux frères résidant dans le quartier.

Retour au calme

Depuis, les choses se sont donc à peu près calmées. Il faut dire que le Val Fourré, situé en zone de sécurité prioritair­e (ZSP) a été placé sous haute surveillan­ce. Ainsi, des renforts venus de l’extérieur du départemen­t ont été dépêchés sur place immédiatem­ent après les faits, une cinquantai­ne d’hommes au total. Le week-end dernier, plusieurs survols des toits en hélicoptèr­e ont été réalisés

« afin de prévenir tous entrepôts de projectile­s pouvant être utilisés à l’encontre des services de secours et de sécurité ».

Quelques feux de poubelle ont été déclenchés, provoquant la venue des pompiers, sous assistance des policiers. Mais aucunes violences n’ont été recensées. Seul fait avéré : un jet de bouteille de verre en provenance des étages et à destinatio­n des forces de l’ordre, de retour d’interventi­on sur un feu de véhicule.

En apparence, le calme semble être de retour. Mais de nouvelles interpella­tions déplaisant­es pour certains habitants du quartier pourraient raviver les braises.

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Dans la nuit du 15 octobre, des jets de pierre ont détruit la façade vitrée de la mairie annexe du Val Fourré.

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