Le Courrier de Mantes

À l’école, un poulailler réduit les déchets de la cantine

- Gaëlle Nays

Elles sont huit au total, huit jeunes poules. Leurs espèces sont celles des poules fermières rousses, noires Harco, grises BBF ou blanches du Sussex. Depuis septembre, l’école les accueille dans un tout nouveau poulailler qui a pris ses quartiers sur une pelouse. L’abri se compose d’un espace couvert pour la nuit, et d’un enclos entouré d’un grillage où elles déambulent à l’air frais.

« Nous les aimons beaucoup, ce sont comme des animaux familiers. En plus, nous leur donnons à manger nos restes et cela permet de ne pas jeter de nourriture », explique Lola, 8 ans. Car en plus de créer de l’animation dans la petite école, les poules participen­t à la réduction des déchets. « Dans le cadre des TAP, la municipali­té a développé des activités en lien avec les

enseignant­s, explique le maire de la commune Bruno Caffin.

Cette année, nous travaillon­s en particulie­r sur le gâchis alimentair­e. Nous avons donc choisi de placer un poulailler dans l’école. Nous voulons sensibilis­er les enfants, qui ont tendance à ne pas manger de tout et leur expliquer ce qui est recyclable. »

La municipali­té a fait appel à l’associatio­n du Val-d’Oise EcoCocotte qui installe des poulailler­s dans des établissem­ents. Elle a mis en place l’enclos et un intervenan­t vient l’entretenir tous les mardis.

Les enfants ouvrent une trappe du poulailler pour jeter leurs restes de repas dans une gamelle. Ceux-ci sont préalablem­ent triés pour retirer ce que les poules ne mangent pas ou qui pourrait dégager de mauvaises odeurs. Les restes de repas sont pesés pour ne retenir que la quantité nécessaire : une poule ne consomme que 500 grammes de déchets par jour. Les enfants vont aussi être amenés à récupérer les oeufs pondus.

Trier les restes des repas

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Les enfants ont bien accueilli l’arrivée d’un poulailler à l’école.

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