Le complexe sportif ouvrira dans trois mois
Le complexe sportif de la Vallée Française est en voie d’achèvement, en dépit d’un retard de trois mois, lié à la défaillance d’une entreprise, pris sur le calendrier prévisionnel
« Un grand kiosque posé
sur une cascade de verdure » : c’était dans la note d’intention du cabinet Stoffel-Lefebvre produite pour le concours d’architecture. Alors que les travaux de gros oeuvre se terminent, on voit bien ce que voulait dire le cabinet : le complexe épouse et s’enchâsse même dans le relief de la colline. Les vestiaires, pour ainsi dire escamotés, seront aménagés sous terre, tandis que les équipements à terme s’étageront sur trois plateformes.
La structure du gymnase est faite de poteaux en béton (fabriqués en Bretagne) dont la disposition faussement aléatoire figure une forêt. « Il fallait qu’on ne sente pas le côté constructif, comme si le gymnase faisait partie de la nature. Ce système a été
assez compliqué à mettre en oeuvre », explique l’architecte Séverine Stoffel. Ces poteaux, qui portent un toit en bac acier, intègrent des descentes d’eau pluviale, ce qui élimine autant d’éléments perturbateurs pour l’oeil. 250 spectateurs
La grande salle impressionne par ses dimensions. Elle offrira 9 mètres de « volume de jeu », sera éclairée naturellement par des vitrages de très grande taille, de la plus grande taille disponible sur le marché (5,70 m x 3,10 m). Les gradins pourront accueillir 250 spectateurs.
Les autres salles : dojo qui « s’ouvrira sur le paysage comme un espace japonais », salle de danse et de gymnastique, travailleront sous le regard de la grande salle. Rien ne sera donc cloisonné. « Un gymnase, ce n’est pas seulement une boîte technique, c’est un élément de lien social », appuie l’architecte. Le président de la communauté de communes Michel Obry indique que les créneaux d’occupation sont déjà pris d’assaut. « Une commission travaille à leur organisation. » Il est persuadé qu’un tel équipement va susciter la création de clubs sportifs, en particulier de basket et de volley.
La CCPIF envisage de confier l’animation de la salle de musculation (de 100 m2) à un prestataire. Avantage : cette activité assurerait une présence permanente.
Michel Obry table sur une ouverture à la fin du mois de janvier, ou au début de février. La faillite d’une entreprise de chauffage, qui a obligé à un nouvel appel d’offres, a occasionné un trimestre de retard, et repoussé d’autant la démolition du vieux gymnase du centre-ville. C’est peu de dire que le complexe sportif est attendu.