L’ASBE pas abattue

Malgré une formation diminuée par l’absence de plusieurs éléments, Bonnières a failli créer l’exploit en déplacement chez le dauphin Corbeil-Essonnes (35-34).

Lorsqu’on voit les cadres manquants - Lionel et Bertrand Hamon, l’entraîneur-joueur Loïc Guillot - on peut penser que l’ASBE a des regrets à nourrir

après ce revers. « On avait envoyé quelques jeunes de l’équipe réserve, précise Loïc

Guillot, et finalement on s’en est bien tiré. On a été devant quasiment toute la rencontre. Mais, comme toujours, on a un peu craqué physiquement dans les dix dernières minutes. C’est d’autant plus dommage qu’on était en supériorité numérique suite à un carton jaune reçu par Corbeil. Que voulez-vous, quand ça ne veut pas… »

Une nouvelle fois donc, Bonnières réalise une performance cohérente sans être payé de ses efforts : « On est battus à chaque fois, mais on n’est pas ridicules, défend le coach.

C’est pour cela qu’on n’est pas abattus, même si l’on reste déçus par les résultats. Je pense que cela ira mieux sur ce plan après la trêve hivernale, lorsqu’on aura récupéré tous nos joueurs et même si l’on va commencer par rencontrer les équipes de tête. »

L’ASBE pointe toujours en avant-dernière position - sa victoire contre Le Cellois lui ayant été retirée sans que la ligue n’ait fourni pour l’heure d’explication au club - avant la mini-trêve des

vacances scolaires : « On voulait jouer une rencontre amicale avec le CAMV car on s’entend bien avec Tahsim Ozadanir, mais on a finalement opté pour couper une semaine et se reposer car ça tire un peu au niveau des organismes,

indique Loïc Guillot. Physiquement, cette trêve peut nous faire du bien en tout cas. » Il faudra aux Rouges et Bleus être bien reposés d’ici la reprise le 12 novembre et un duel contre le leader invaincu Survilliers au programme.