L’association islamique conteste les accusations
« L’association Islamique Malik Ibn Anas (AIMA), qui gère la mosquée d’Ecquevilly entend en effet vigoureusement contester les accusations qui sont formulées à son encontre », peuton lire dans un communiqué de presse émis par l’AIMA le 3 novembre.
« Suspicion sur les fidèles »
L’association affirme qu’elle
n’a « jamais cautionné, accepté, encore moins tenu - que ce soit par l’intermédiaire de ses membres ou de son imam - des propos incitant à la haine ou au terrorisme ».
« Bien au contraire, l’Association a toujours fait preuve de la plus grande fermeté, en condamnant systématiquement les actes des terroristes qui se réclament indûment de l’Islam. Elle déplore également le fait que cette décision vienne jeter la suspicion sur les fidèles qui fréquentent la mosquée depuis des années et qui se retrouvent, du fait de cette fermeture, dans le plus grand trouble. En mai dernier, la mosquée avait fait l’objet d’une perquisition administrative. Presque six mois se sont écoulés sans qu’aucune décision ne soit prise et sans que les investigations menées permettent de confirmer les charges non étayées du ministère de l’Intérieur. » L’association indique par ailleurs qu’elle a déjà mandaté
le cabinet de Me William Bourdon pour introduire des recours administratifs aux fins de contester la décision prise à son encontre, dont un référé. L’association ajoute
que « la fermeture de la mosquée d’Ecquevilly est une nouvelle illustration de l’état d’urgence, sans le moindre fondement factuel, ni la moindre efficacité démontrée. Cette décision se résume essentiellement à une mesure d’affichage politique. »