Le Courrier de Mantes

Tiwayo fait monter l’adrénaline à Limay

- K.K.

Un peu plus d’une demiheure avant le début du concert, la foule est déjà au rendez-vous. Tiwayo - qui assure la première partie d’Henri Herbert - sera bientôt sur la scène. Au fond de la salle, ça chahute encore un peu, ça va et ça vient mais les musiciens sont imperturba­bles. Tiwayo est un groupe de scène, il va faire monter l’adrénaline, ça se voit.

Dès le premier titre, la salle se calme, les choses s’emballent pour de bon. Ravi de chanter sur la scène du festival et devant un public comme envoûté, Tiwayo s’éclate, enchaîne les titres de The young old, son EP sorti en mars dernier qui raconte ses souvenirs de voyage, notamment aux États-Unis et en Haïti. Des titres débordants d’énergie et de fougue comme The Other Side ou Too Young, aux grooves souls rocks. Le timbre est singulier, avec des accents blues. Le mélange est explosif.

clame un spectateur entre deux chansons alors que les musiciens reprennent leur souffle.

« Ça, c’est du show »,

On s’imagine dès lors une suite totalement prévisible : du show, du show et encore du show. Et c’est le cas. S’en suivent des débats électrique­s, enfiévrés et parfois complèteme­nt surréalist­es, jusqu’au moment où les musiciens qui l’accompagne­nt - Alexandre Perroud aux claviers, Erwan Morisse à la batterie et Anatole Winsniak à la guitare basse quittent subitement la scène. Seul Tiwayo, au chant et à la guitare, reste face au public. On croit le concert terminé.

« On va essayer de redescendr­e un peu avec quelque chose de plus doux, de très blues, puisqu’on est sur le festival Blues sur Seine »,

annonce le chanteur parisien.

Nous voilà rassurés. D’une voix crunchy, légèrement éraillée, presqu’en acoustique, Winter shades blue radoucit la salle sans pour autant faire chuter la températur­e. Les musiciens rejoignent la scène et un mix instrument­al clôt l’affaire. Sous les ovations.

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