Les associations du Mantois s’unissent pour relever des défis
Au sein des associations mantaises, des idées fusent. Plusieurs projets sont actuellement en préparation dans des domaines totalement différents.
Créer un lien intergénérationnel solide entre les personnes âgées isolées et les jeunes à Mantes-la-Jolie, élargir davantage le public jeune de la bibliothèque associative à Mantes-la-Ville, sensibiliser aux gestes simples de protection de l’environnement…
Voilà quelques-uns des défis exposés par le collectif qui rassemble 34 d’associations autour de France Bénévolat. Une réunion se tenait samedi après-midi à l’Agora à Mantes-la-Jolie en présence de la députée de la 8e circonscription Françoise Descamps-Crosnier et de la conseillère départementale Cécile Dumoulin.
De bonnes idées, qui pour être réalisées, nécessitent de créer des liens entre les associations elles-mêmes, avec l’implication des acteurs locaux divers, d’où la thématique du «Faire ensemble» retenue par les organisateurs de la rencontre.
« Le 12 mars dernier, nous nous sommes réunis pour faire un tour de table et savoir quels étaient les besoins et les attentes des associations. Dans l’expression des attentes des uns et des autres, il y avait cette idée de travailler sur des coopérations entre les associations. Il s’agit là de réfléchir à comment on peut arriver à trouver des solutions en se mobilisant et en s’interpellant les uns les autres »,
explique Hubert Pénicaud, qui a mené les échanges. Pendant deux heures et
« La Croix-Rouge forme les scouts aux premiers secours. Ces derniers apportent en échange leur aide pour les collectes alimentaires »,
indique ainsi Marie-Pierre, membre du bureau de France bénévolat et responsable d’une bibliothèque associative à Mantes-la-Ville.
L’association Les petits frères des Pauvres recherchait une salle le 24 décembre à midi pour accueillir les seniors isolés autour d’un repas de fête. Le projet a intéressé, au-delà de la sphère associative. La ville pourrait donc fournir une salle. En tout cas, l’idée conforte les responsables de l’association.
« Je repars un peu rassurée, je ne me fais pas trop de soucis, nous sommes venus chercher des liens et on en a trouvé, c’est hyperagréable ce collectif, c’est un échange de pratique qui est assez intéressant »,
confiait Cécile, l’une des responsables des petits frères des Pauvres. Et ce n’est pas la seule association à avoir quasiment trouvé une solution. Tous ou presque sont repartis avec le sourire aux lèvres. Dans tous les cas, des liens ont été créés.