Hélios illumine le centre culturel
Pour son traditionnel apéroconcert, le centre Louis-Jouvet a accueilli vendredi le groupe Hélios. Et le public venu très nombreux ne s’y est pas trompé : les musiciens ont vraiment illuminé cette soirée festive, « réchauffer les coeurs et éclairer les
esprits », comme le laissait présager le nom du groupe qui signifie soleil en grec.
Hélios a vu le jour il y a deux ans, à l’initiative du chanteur et compositeur Salvatore Bonomo venu en voisin puisqu’il habite Moissson, un comédien qui a fait partie de la troupe du Théâtre de la Vallée, mais aussi un chef de choeur qui anime la chorale Et Caetera de Mantes-la-Ville.
Hélios, c’est de la vraie poprock française qui dénote par la richesse de ses textes dans une langue de Molière revisitée et
mise au goût du jour, que l’on verrait bien illustrer un Dom Juan un peu cosmique et décoiffant.
Dans sa boîte de Pandore,
Salvatore écrit : « Au fond de la boîte, quand on l’eût vidé de tous les vices de l’humanité, il ne restait plus que
toi. » Beaucoup d’amour et de vie dans ses compositions, pas de lamentations, mais aussi de temps à autre quelques reprises de standards un peu tombés dans l’oubli et qu’il faut remettre en lumière.
Après un premier semestre en demi-teinte, sans doute l’effet de la morosité qui a suivi les attentats, les apéros-concerts font à nouveau salles pleines. Quant au Chicago Blues Festival, il va faire un tabac le 17 novembre prochain avec la venue de Diunna Greenleaf et Eddie Cotton.