Mantes-la-Jolie
Le torchon brûle entre la mairie et le CAC Brassens
C’est une tribune cinglante qu’a fait paraître le groupe Mantes Unie - groupe représentant l’ensemble de la majorité municipale - dans la dernière Feuille de Mantes. Le CAC Georges-Brassens y est directement visé.
Une réponse en forme de revanche
Intitulé Être son propre ennemi, la tribune explique que « le CAC Georges-Brassens se dit menacé pour son avenir et organise des réunions publiques (parfois sans beaucoup de public) pour crier au scandale. Mais l’association n’est-elle pas menacée par elle-même ? Si le CAC n’a pas bénéficié du soutien du Département, c’est parce qu’il n’a pas répondu à l’appel à projet. Mais a-t-il un projet et lequel ? Attachés à leur vie culturelle, les Mantais souhaitent des équipements qui répondent au mieux à leurs attentes en la matière et se passeraient bien de vaines polémiques. »
Interrogé sur la raison pour laquelle le maire de la ville - également directeur de la publication de ce magazine municipal - a accepté que cette tribune soit publiée, Michel Vialay répond qu’elle vient répondre à « certains propos tenus dans un média ». Difficile d’en savoir plus, d’autant que l’intéressé souhaite réserver la suite de ses explications aux principaux intéressés… Le CAC aurait donc dénigré la mairie publiquement alors que la municipalité soutient la structure depuis des années ?
Rappelons que le CAC Georges Brassens, sa directrice Claire Guérin en tête, a appris dernièrement l’annulation de la subvention allouée jusque-là par le conseil départemental. Depuis, la structure tente de trouver des solutions avant qu’il ne soit trop tard. D’où l’organisation d’une réunion publique afin de lancer un début de mobilisation. La situation est d’autant plus inquiétante que la convention avec la mairie de Mantes-la-Jolie arrive à terme en 2018.
« Nous ne savons pas à quelle sauce nous allons être mangés… La ville va-t-elle continuer à nous subventionner ? La nouvelle communauté urbaine GPS&O prendra-t-elle la suite ? Nous aimerions vraiment que l’on nous apporte des réponses… »
Une chose est sûre, la publication de cette tribune laisse d’ores et déjà planer le doute sur la future subvention allouée par la mairie, voire sur le renouvellement de la convention… La mobilisation des différents acteurs pourrait prendre de l’ampleur plus vite que prévu.