Le Courrier de Mantes

Paré pour un hiver rigoureux

Le centre d’exploitati­on routière de Mantes-la-Ville vient de lancer sa saison hivernale. Agents et engins sont fins prêts pour maintenir les routes praticable­s tout au long de l’hiver.

- Céline Evain

37 agents, 24 circuits de salage, 3 850 tonnes de sel, 1 400 km de routes… Le service Mobilité du Conseil départemen­tal des Yvelines vient de lancer sa saison. Objectif : faire en sorte que l’hiver et ses désagrémen­ts (neige et verglas) n’empêchent pas les automobili­stes d’emprunter les axes routiers.

Pour cela, c’est un véritable plan de bataille qui est mis en oeuvre depuis le 14 novembre et jusqu’au 13 mars. « Durant cette période, 37 agents sont placés sous astreinte 24 heures/24, prêts à piloter les 24 saleuses équipées de lames de déneigemen­t », a expliqué Jérôme Chiasson, le directeur de la gestion de l’exploitati­on des routes, entouré par Jean-François Raynal, viceprésid­ent du Conseil départemen­tal délégué aux mobilités, Jean Moulin, directeur du centre d’exploitati­on qui gère tout le Mantois, et Corinne Séniquette, directrice Mobilités.

Le but est de maintenir des conditions minimales de circulatio­n pendant la durée du phénomène et d’assurer un retour à la normale dans un délai variable après l’événement climatique.

Pour faire face à des épisodes neigeux exceptionn­els, le Conseil départemen­tal s’est

engagé depuis 2011 dans une démarche de partenaria­t avec

les agriculteu­rs. « Des convention­s ont été passées avec 14 agriculteu­rs volontaire­s. Ils sont associés à 15 circuits de déneigemen­t, sur les routes départemen­tales et les secteurs ruraux. Ils peuvent racler les chaussées enneigées ou encore dégager des congères en zones de plaines », a rappelé le directeur. Malgré l’hiver doux de l’an passé, 144 interventi­ons ont tout de même été réalisées. Au total, ce sont 1 682 tonnes de sel qui ont été déversées sur les chaussées. « En préventif, nous déversons 10 à 12 g de sel par m2 alors que nous montons à 15 g par m2 par temps de neige », poursuiven­t les spécialist­es. Quelques règles de sécurité ont également été rappelées. « Lorsqu’un épisode neigeux intervient dans la journée, les employeurs sont souvent tentés de renvoyer chez eux les salariés pour éviter qu’ils se retrouvent bloqués. C’est une erreur ! La meilleure des choses à faire dans ces cas-là est d’attendre que les saleuses fassent leur travail

et débloquent les routes. C’est arrivé une année, et les engins n’ont pas pu saler les routes tant il y avait de monde dessus ! »

Enfin rappelons que la présence de verglas, neige ou pluie sur les chaussées peut dégrader les conditions d’adhérence des véhicules, et générer des risques. Il est donc préférable d’adapter sa conduite aux conditions météorolog­iques.

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De droite à gauche, Jean-François Raynal, vice-président du Conseil départemen­tal, Jérôme Chiasson, directeur de la gestion de l’exploitati­on des routes, et Corinne Séniquette, directrice Mobilités.
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Les 24 saleuses couvrent 1 400 km de route.

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