Retour à Chicago
Chaque année, comme le phoenix, ils renaissent non de leurs cendres mais sous les traits de nouveaux musiciens pour une tournée européenne, avec une halte récurrente au centre culturel Louis-Jouvet de Bonnières-sur-Seine.
La 47e édition du « Chicago blues festival » est dans la lignée de ses devancières. Dès les premières notes, ça chauffe ! Grâce d’abord à une chanteuse au coffre impressionnant, Diunna Greenleaf. Tout juste si les murs du centre culturel ne tremblent pas lorsqu’elle sa voix chaude et puissante enflamme la salle ! Native de Houston, baignée dans la musique depuis sa plus tendre enfance, elle s’est produite un peu partout dans le monde avant d’obtenir la consécration au Blues Music Awards 2008 avec le titre de « Best new artist ».
À ses côtés, des musiciens hors pair. On admire l’harmoniciste Grady Champion qui, campé sur ses deux jambes comme pour se donner plus de souffle, tire des sons incroyables de son instrument. Il y a aussi Eddie Cotton jr et sa guitare électrique aux sonorités on ne peut plus funky qui rappellent celles de B.B. King mais qui sait aussi chanter le blues quand Diuna s’éclipse de la scène. Au clavier, Darryl Cooper n’est également pas là pour faire de la figuration, loin de là ! Et qui dit blues, dit soutien rythmique sans faille du bassiste Myron Bennett et du batteur qui sait ce que veut dire frapper ! Ils reviendront l’an prochain c’est sûr !