Bientôt la fin de la galère pour les usagers du bus

Les arrêts de bus provisoires de la rue de Bécheville exaspèrent les usagers du réseau Transdev depuis des mois. La société de transport promet des aménagements dans les prochains mois.

Ils sont en fauteuil roulant, circulent avec des poussettes ou ont tout simplement du mal à se déplacer. Pour les usagers du réseau Transdev, les arrêts de bus du centre commercial des Bougimonts doivent être rapidement modifiés. Déplacés rue de Bécheville, ces deux arrêts provisoires qui desservent les lignes 7 et 3 sont mal placés et rendent compliqués l’accès au bus à cause de trottoires inadaptés.

Pour Samet, handicapé, se déplacer en fauteuil jusqu’au centre-ville est devenu un parcours du combattant.

« Les rampes d’accès des bus ne fonctionnent que très rarement. Et quand c’est le cas, rue de Bécheville, elle n’est même pas à hauteur de trottoir. À cause du fossé, je ne peux même pas toujours me présenter en face de la porte ».

Sur place, le constat est clair. Beaucoup de femmes viennent au centre commercial faire des courses avec des enfants en poussette. Sur ce trottoir de la rue de Bécheville, où ont été déplacés les arrêts de bus, un fossé en terre gêne effectivement l’accès.

« C’est une galère, on doit être sur la route pour consulter les horaires et on met les pieds dans la boue lorsqu’il pleut. Il n’y a même pas d’abris »,

déplore Aïssata, venue du quartier des Musiciens. Même désarroi chez Claudine, 73 ans :

« Ici, c’est le pire arrêt de toute la ville, on n’a pas la place de monter dans le bus. À cause de mes problèmes de rotule, j’ai parfois du mal à descendre quand la porte s’arrête à côté du fossé ». Embouteillages

Chez Transdev, le directeur d’établissement Patrick Marceau reconnaît être au courant de la situation :

« C’est provisoire. Nous avons décidé de changer les emplacements des arrêts car il y avait trop souvent des retards dus aux embouteillages qu’il peut y avoir au centre commercial. Les emplacements provisoires ont été validés avec la ville, nous allons donc les réaménager dans les prochaines semaines. Pour les rampes des bus, elles sont vérifiées tous les six mois. Il faut savoir que les rampes ne se déploient que lorsque les portes sont fermées et non l’inverse. Nous allons le rappeler à l’ensemble de nos chauffeurs »,

« Le pire arrêt de la ville »

promet Patrick Marceau.

Plusieurs exemples : à gauche, une femme n’a pas d’autres choix que d’être sur la route pour regarder les horaires. En haut, une femme enjambe le fossé avec sa poussette. En bas, Samet, bien embêté devant la porte d’un bus dont la rampe ne peut se...