Les Coquettes : de chouettes coquines

On a beau être prévenu, quand on découvre Les Coquettes pour la première fois, ça surprend un peu… C’est un peu comme si les Spice Girls et Pierre Desproges avaient eu trois filles et qu’elles avaient eu Marylin Monroe comme nounou et Madonna comme marraine… Autrement dit, ça décoiffe ! Ces trois-là sont à mi-chemin entre le glamour et le trash, et ont le don de balancer des grossièretés avec finesse et humour.

Sexy-trash-délire

Jamais vulgaires, Les Coquettes font hurler la salle de rire. Les hommes autant que les femmes, d’ailleurs. Entre jeux de mots graveleux et performances vocales, Lola, Juliette et Marie vont vous mettre KO. Ces trois chanteuses - qui roulent leur bosse depuis quelques années - se sont rencontrées sur le spectacle Le Soldat Rose de Louis Chédid.

Après cette aventure, elles ont chacune tracé leur route de leur côté. Mais l’envie de se retrouver et de partager la scène a été trop forte : elles se sont alors retrouvées et ont décidé de former ce trio. Les Coquettes naissent alors.

Elles écrivent d’abord des chansons, puis des sketchs.

Et comme ces filles-là ne font pas les choses à moitié, elles chantent, jouent la comédie et se mettent en scène. À propos, un oeil extérieur leur serait peutêtre bénéfique, notamment pour améliorer encore leur jeu et rendre plus pertinent - et peutêtre plus marrant - leurs déplacements sur le plateau. Mais c’est un détail : la salle rit aux éclats, et c’est bien là le principal.

Actuellement dans la « petite » salle du Grand Point Virgule du côté de Montparnasse, Les Coquettes ont cela d’exceptionnel de ne présenter que des compositions originales, et aucune reprise, comme c’est souvent le cas pour ce genre de trio harmonique. Les Coquettes, au Grand Point Virgule à Montparnasse (Paris XIVe). Jusqu’au 31 décembre. Du mercredi au samedi à 19 h 45, les samedis à 18 heures. Tarif unique à 29 euros.