Les Mureaux se sont fait attendre
Malgré une domination très nette dans le premier quarttemps, les hommes du coach Julien Destoc n’ont jamais pu creuser l’écart sur Vaux-le-Pénil. Un seul petit panier séparait donc les deux équipes à la fin de la période (15-13). « Je n’ai toujours pas trouvé d’explications à cette situation, confiera après coup l’entraîneur muriautin. À moins que cela soit un manque d’enthousiasme. Une chose est sûre, on n’a jamais « volé » autant de ballons dans un quart-temps et pourtant nous n’avons pas réalisé un gros écart. »
En deuxième quart-temps, Les Mureaux trouvent enfin le tempo en attaque mais c’est alors en défense que cela coince, les locaux étant trop permissifs sur les pivots adverses à l’intérieur de la raquette et laissent de plus leurs adversaires tirer à trois points. Un véritable déséquilibre qui permet aux visiteurs d’atteindre la mitemps avec un seul petit point de retard (35-34).
« On a remis les choses au clair à la pause. J’ai demandé aux joueurs de resserrer la défense et de jouer les contreattaques à fond », ajoute l’entraîneur yvelinois.
Cela paye et, dans le troisième quart-temps, les Muriautins n’encaissent que cinq malheureux
points et en inscrivent 23 dans le même temps, ce qui les place sur la voie royale pour
l’ultime acte. « La dernière période m’a permis de faire tourner l’effectif et surtout de donner du temps de jeu à certains éléments qui reviennent de blessure. Mon plus grand regret demeure quand même de ne pas avoir su creuser l’écart plus tôt. Mais on savoure
la victoire », a conclu le technicien.
Le BB Les Mureaux n’est plus qu’à une longueur du leader Aubervilliers, qui compte un match - une défaite d’ailleurs en plus qu’eux mais auront la partie compliquée samedi soir puisqu’ils se rendront chez la réserve du CSMF Paris, la seule formation avec Les Mureaux qui ne compte pour l’heure qu’un seul revers dans la poule. Les Yvelinois devront être costauds s’ils veulent rapporter une victoire de la capitale.