Sébastien, adjoint de sécurité : la police, c’est sa famille
La police nationale a lancé une campagne de recrutement de 100 adjoints de sécurité dans les Yvelines. Rencontre avec Sébastien, qui a trouvé sa voie.
Il y a des vocations qui naissent à l’enfance et qui vous accompagnent toute une vie. Sébastien, 21 ans, sait de quoi l’on parle : « Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu devenir policier. Mon père était pompier et ma mère infirmière, elle aussi chez les pompiers. Je pense
que ça vient de là », explique le jeune homme, fier de porter l’uniforme bleu marine. Dans sa famille, être au service des autres, c’est une évidence.
Après un échec au bac, il n’a pas hésité une seconde et a saisi l’opportunité d’entrer dans la police nationale par la voie du recrutement des adjoints de sécurité. « Deux choix s’offraient à moi : la voie courte avec trois mois de formation intensive ou la voie longue d’un an chez les Cadets de la République, j’ai choisi la seconde solution », précise Sébastien qui est en poste depuis le 1er septembre 2015 au commissariat de Mantes-la-Jolie. « Je devais faire trois choix de
commissariats dans les Yvelines. Mon premier choix était pour Mantes-la-Jolie. Je voulais entrer dans le vif du sujet, être dans un commissariat où ça bouge. Je ne regrette pas ma décision », poursuit
le jeune homme. Aujourd’hui, il travaille à l’accueil du public au commissariat et assiste des gardiens de la paix sur le terrain. Mais il compte bien ne pas en rester là. Il a déjà entamé toutes les démarches pour passer en interne le concours de gardien de la paix. En septembre dernier, il a été admis après les épreuves écrites. Il lui reste à franchir les tests sportifs et l’épreuve de gestion du stress en janvier. Son dossier de candidature à l’école des gardiens de la paix sera ensuite examiné. Son objectif est d’intégrer l’école à la fin 2017. En attendant, il poursuit son apprentissage sur le terrain. « Tous les
matins, je suis content d’aller au travail. Pour moi, la police est une grande famille. Je m’y sens bien », conclut-il.