Le Courrier de Mantes

Le coup de pouce du Départemen­t aux communes rurales

Les 50 000 locataires de l’Opievoy vont changer de bailleur. Résultat de la loi ALUR, l’office HLM est scindé en deux : une partie rejoint l’OPH Val d’Oise Habitat, le patrimoine immobilier yvelinois et essonnien est réuni au sein de la SAHLMAP.

- P.T.

Contraint par la loi ALUR d’être rattaché à une collectivi­té unique ou dissout, l’Office HLM Opievoy a cessé d’exister au 31 décembre, puisque le conseil régional n’a pas souhaité reprendre sous sa coupe cette structure jusqu’alors gérée par les départemen­ts des Yvelines, de l’Essonne et du Val-d’Oise.

Il se scinde donc en deux : OPH Val d’Oise Habitat, l’office déjà existant, reprend le patrimoine situé sur son territoire, tandis que les deux autres départemen­ts se regroupent au sein de la SAHLMAP, et que le patrimoine situé en dehors de ces départemen­ts est vendu.

Hommage à Emmanuelle Cosse

La nouvelle SA recevra également des actifs d’Action Logement, « acteur de référence du logement social en France, de manière à détenir 55 % du capital social », a expliqué Pierre Bédier (président du conseil départemen­tal et président de l’Opievoy) devant les conseiller­s départemen­taux lors de la dernière séance plénière de 2016. L’entrée au capital doit se faire dans le courant du premier trimestre 2017. Si Yvelines et Essonne ont tenu à cet apport c’est « pour s’inscrire dans une logique de proximité avec les territoire­s », tout en permettant « la mise en oeuvre des politiques départemen­tales volontaris­tes en matière de gestion locative, d’entretien et d’investisse­ments, notamment, du parc ancien », a ajouté Pierre Bédier.

« Nous arrivons au terme de cette opération et c’est une opération réussie. Elle n’a pas coûté un sou au conseil départemen­tal des Yvelines, elle ne changera rien pour les locataires ; et le personnel sera repris ou transféré, à proximité ou au siège », a-t-il assuré.

« Nous pouvons très sincèremen­t nous réjouir, car réussir sans que cela coûte

quoi que ce soit aux Yvelines, ce n’était pas écrit », a ajouté le président qui s’est ensuite livré à un hommage appuyé au

ministre du Logement : « Mme Cosse a été remarquabl­e, excellente, c’est un très bon ministre du Logement, elle a été compétente. » Il a aussi

cité « le préfet de Région, qui nous a beaucoup aidés à dénouer tous les fils. »

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Dans les Yvelines, l’Opievoy possédait 18 200 logements. Ici le célèbre « 105 », à Mantes-la-Jolie.

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