Préparez vos bulletins
Les primaires citoyennes à gauche auront lieu les 22 et 29 janvier. Sept candidats - venant du PS, du PRG, du Front démocrate et de l’UDE - seront en lice. Le point sur le scrutin et ses modalités dans le département des Yvelines, historiquement très à dr
Le 17 décembre dernier, la Haute Autorité des primaires citoyennes validait la candidature de sept prétendants à l’investiture de la gauche gouvernementale à l’élection présidentielle (23 avril et 7 mai 2017).
François Hollande ayant annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat, peu de temps après qu’Emmanuel Macron a lui, décidé de faire cavalier seul, six hommes et une femme seront en lice les 22 et 29 janvier. Il y aura Manuel Valls, Benoît Hamon (député des Yvelines), Arnaud Montebourg et Vincent Peillon dans les rangs PS. Le casting est complété par Sylvia Pinel (ancienne ministre du Logement et présidente du Parti radical de gauche), Jean-Luc Bennahmias (président du Front démocrate) et François de Rugy (député encarté Union des démocrates et des écologistes). Quatre débats télévisés sont programmés (12, 15 et 19 janvier puis le 25 janvier entre les deux tours).
Dans les Yvelines, le nombre de bureaux de vote « devrait avoisiner les 110, contre 130 en 2011 », indique Sandrine Grandgambe, la première secrétaire de la Fédération PS des Yvelines, conseillère régionale et conseillère municipale de Trappes. La liste des bureaux (21 dans le Mantois en 2011) doit être prochainement accessible sur un site Internet dédié.
Dans un département historiquement à droite (environ 60 000 votants en 2011 à chacun des tours), la gauche arrivera-t-elle à mobiliser ses sympathisants ? Le succès des primaires de la droite et du centre (4,27 millions de votants contre 2,8 millions pour la gauche en 2011) a mis la pression. « Ça va dépendre
de la qualité de la campagne et des débats, sur le fond, estime Sandrine Grandgambe. La participation repose sur beaucoup de paramètres. Comme par exemple le rejet de François Fillon. Lors des primaires à droite, les antiSarkozy se sont mobilisés. Peut-être que les sympathisants de gauche feront de même pour choisir le meilleur candidat contre Fillon. »