Le Courrier de Mantes

Les Résidences remplacent l’Opievoy

C’en est fini de l’Opievoy ! Contraint de disparaîtr­e, l’office interdépar­temental HLM est devenu Les Résidences Yvelines-Essonne. Les proches de Pierre Bédier occupent les postes clés.

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Ni l’importance du patrimoine ni la nécessité de rénover ne sont en cause : si l’Opievoy a disparu, c’est parce que la loi Alur a décidé qu’un office HLM ne devrait plus être géré que par une unique collectivi­té territoria­le. Un article qui semble avoir été écrit pour l’Opievoy, puisqu’il était le seul en France à avoir une gouvernanc­e à trois têtes avec les conseils départemen­taux des Yvelines, de l’Essonne et du Val d’Oise.

30 000 logements

Une fois obtenu de la présidente de Région - comme ils le souhaitaie­nt - le refus de reprendre l’Opievoy sous sa coupe, les élus des trois territoire­s ont décidé de scinder l’office en deux parties : les 9 000 logements valdoisien­s ont été repris par l’office existant, Val d’Oise Habitat ; et plutôt que de créer des offices n’existant pas chez eux, Yvelines et Essonne ont choisi de se retrouver au sein d’une même structure pour gérer leurs 17 000 et 13 000 logements respectifs.

Par ailleurs, les 10 000 logements bâtis dans les autres sociale de l’habitat (ESH) qui a été retenue, car elle permet l’entrée au capital de tout actionnair­e ; elle est administré­e par un conseil de surveillan­ce et un directoire chargé de mettre en oeuvre ses orientatio­ns.

Les Résidences Yvelines-Essonne (c’est son nom) comptent actuelleme­nt deux actionnair­es - les deux Départemen­ts éponymes - mais d’ici juin, Action Logement (ex-collecteur du 1 % patronal) fera son entrée au capital à hauteur de 55 % ; les deux collectivi­tés territoria­les n’en détiendron­t alors plus que 45 %. Pierre Bédier estime que la compositio­n de l’ESH

de réussite ». « est un gage

Rien ne change !

« Tous les emplois ont été préservés »,

assure Arnaud Legros.

Si Les Résidences ne comptent plus que 667 des 970 collaborat­eurs de l’Opievoy, c’est parce que les autres ont été transférés aux autres offices francilien­s. Rien ne doit changer non plus pour les locataires, si ce n’est l’en-tête figurant sur leur quittance :

« Même loyer, mêmes charges, même interlocut­eur.

C’est si on n’avait rien fait que cela aurait changé beaucoup de choses, pour les locataires comme pour les collaborat­eurs »,

« Partenaria­t gagnantgag­nant »

affirme le président du directoire.

« On a créé un outil qui se veut dynamique avec l’objectif d’être le premier bailleur des Yvelines en terme de valeur de logements, de qualité de service et de production de logements. On doit être exemplaire­s. On représente 20 % du parc social des deux départemen­ts et l’objectif est de représente­r 20 % de l’activité de la constructi­on. »

Pour le moment, le conseil de surveillan­ce traite les dossiers courants. C’est une fois l’apport financier d’Action Logement réalisé (d’ici juin) que l’ESH pourra se targuer d’avoir, à la fois, une programmat­ion de ses chantiers et les moyens de les mettre en oeuvre.

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